1. Un long manteau noir


    Datte: 24/01/2019, Catégories: hplusag, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, jeu, fsoumisah, lieuxpubl, Auteur: Maître G, Source: Revebebe

    ... long frisson la parcourut de la tête aux pieds. Esther marqua un temps d’hésitation au seuil de la première marche. Il lui imprima un mouvement confiant sur le bras et ils commencèrent la descente. Le mouvement de ses jambes écartait légèrement les longs pans de laine, laissant paraître ses jambes gainées. Elle s’appliquait à les croiser, pour limiter les mouvements de l’étoffe, ce qui lui donnait la démarche d’un top-modèle. La descente lui parut interminable. Dans chacun des regards qu’elle croisa, elle se perçut nue. Elle ne voulait pas se presser, évitant de la sorte les mouvements trop amples. En posant le pied sur le carrelage du rez-de-chaussée son entrejambe laissait déjà perler une once de plaisir. Elle se tourna vers lui, ses joues avaient pris une belle teinte rosée.
    
    — J’ai très, très chaud. On sort ?
    — C’est prévu ! confirma-t-il.
    
    Avant de franchir la porte, elle enfila ses longs gants noirs et ils partirent à l’aventure. Les rues changeaient de teinte, le soir pointait le bout de son nez. Les voitures circulaient feux allumés et les derniers badauds pressaient le pas. Esther savourait l’instant : au milieu de tous ces inconnus, eux seuls savaient. Chaque pas, chaque mouvement faisait que la laine lui caressait le corps. Épaules, bras, seins, fesses, cuisses… Toute sa peau était l’objet d’une délicate et agréable sensation, inondant de chaleur le dessous de son nombril et venant mouiller ses fines lèvres intimes. Elle se promenait nue dans la rue en se ...
    ... faisant doucement dorloter les sens. Agréable cocktail de sensations mêlées : tension, retenue, désir…
    
    Elle se tenait droite, poitrine tendue, comme si elle souhaitait exposer son plaisir et cette nudité aux yeux de tous. Progressivement, le désir montait en elle. Son corps n’était plus morcelé comme il est ressenti d’ordinaire, elle ne faisait plus qu’UNE. Chaque partie de son corps se percevait avec la même intensité, dans une intense cacophonie sensuelle.
    
    Peut-être aurait-elle eu envie qu’on distingue un peu du haut de ses cuisses humides, aidée par les faveurs de la brise, offrande aux inconnus qui rentreraient chez eux avec le souvenir d’une femme pas tout à fait comme les autres… Elle cessa le pas, dégrafa les deux boucles du bas, puis ils reprirent calmement leur marche, sans un mot, profitant pleinement.
    
    — Je commence à avoir sérieusement envie de me caresser ! se confia-t-elle.
    — Je n’en doute pas. Tu peux le faire quand tu veux… mais ce sera dans la rue !
    
    Une décharge électrique lui parcourut le dos. Jouir dans la rue ?!… L’idée était si saugrenue et tellement déplacée que l’envie de le faire ne s’en faisait que plus désirable. Il ne lui fallut que quelques secondes pour basculer dans la tentation. L’étrange énergie qu’il dégageait lui assurait qu’en sa présence tout était possible et elle savait aussi que le refus n’était pas en option.
    
    La situation se clarifiait dans l’esprit d’Esther. Sans s’en douter, il l’avait gentiment amenée là où il voulait. Le ...