1. Un accident, une nuit (4)


    Datte: 17/02/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Bugsy, Source: Xstory

    Sylvie est maintenant partie, et c’est au tour de l’équipe de nuit de prendre soin de Yann. Le dîner, tout d’abord, et puis un dernier tour dans sa chambre, pour voir s’il n’a besoin de rien. L’infirmière qui s’occupe de lui est efficace, très professionnelle... mais elle est loin d’avoir pour lui les mêmes attentions que Béatrice !
    
    Yann la regarde s’affairer autour de lui avec un léger sourire aux lèvres, en repassant dans sa tête tous les événements de cette journée. Rien qu’en évoquant sur lui les douces lèvres de Béatrice, ses pensées se perdent dans un océan de félicité ! Et il se dit que demain, peut-être, il pourra récupérer l’usage de ses mains... des mains avec lesquelles il espère bien pouvoir découvrir le corps qu’il imagine plein de promesses de son infirmière préférée... Cette seule pensée lui produit une légère érection... Mais il est tard, il se sent fatigué. Lumière éteinte, il se laisse gagner par le sommeil.
    
    Après une bonne nuit, c’est la légère agitation qui commence à régner dans le couloir qui le réveille. Bientôt, la porte de sa chambre s’ouvre pour laisser place à Béatrice, toujours aussi souriante, aussi avenante.
    
    — Alors... bien dormi ? Besoin de rien ce matin ?
    
    Elle s’approche de lui, vient effleurer ses lèvres avant que sa collègue ne rentre avec le petit-déjeuner.
    
    — Bonjour ! Oui, bien dormi, et je n’ai besoin de rien... enfin... à part de...
    
    Et des yeux, il regarde le pistolet qui est toujours sur la petite table. Béatrice le ...
    ... prend et s’approche de lui, soulève le drap... L’érection nocturne n’est pas encore complètement dissipée, et puis, de savoir qu’il va sentir sur lui les doigts de Béatrice...
    
    Elle le regarde en souriant
    
    — Toujours en grande forme de ce côté-là !
    
    Elle le laisse se soulager, remet en place ses oreillers, mais elle ne peut rester, et c’est sa collègue qui le fait déjeuner.
    
    Il la revoit un peu plus tard, lorsqu’elle vient lui faire sa toilette.
    
    — Je vais essayer de ne pas trop te toucher aujourd’hui, parce que je n’ai pas le temps ce matin de te donner un peu de plaisir. Et n’oublie pas que tout à l’heure, je dois te revoir, en compagnie du chirurgien.
    
    Mais même sans qu’elle ne le caresse longuement, ses doigts sont toujours aussi habiles et il prend beaucoup de plaisir à les sentir sur lui.
    
    Et en fin de matinée, c’est le docteur qui rentre dans la chambre. Béatrice est derrière lui, poussant un chariot avec des compresses, diverses fioles, des tubes... tout ce qu’il faut pour soigner un blessé.
    
    Le médecin prend sa main droite, la palpe, appuie dessus avec son pouce.
    
    — Pas de douleurs particulières ?
    
    — Non... je sens la pression de vos doigts, mais non, pas de douleurs.
    
    — Parfait... Béatrice, vous pouvez enlever les bandages qui protègent ses mains.
    
    Cette dernière s’exécute. Comme toujours, elle est très douce et pour lui, ce ne sont que caresses. Enfin, sa main est toute découverte ; un peu gonflée, pleine de cicatrices et de légères croûtes ...
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