1. Une éducation particulière (1)


    Datte: 21/01/2019, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: raph&clem, Source: Xstory

    Avertissement à la lectrice (au lecteur) :
    
    Cette histoire, pouvant apparaître comme œuvre de fiction, est parfaitement réelle et décrit de manière exacte les événements qui se sont produits. En sus, il importe de savoir que ce récit fut écrit à quatre mains, ou seulement trois, lorsque le besoin s’en fit sentir. La lectrice et le lecteur devineront sans trop de mal à qui appartiennent lesdites mains.
    
    Chapitre 1 : la tache
    
    Raphaëlle ouvrit la porte en soupirant. La lumière du crépuscule perçait depuis l’extrémité ouest de la galerie ouverte pour venir s’avachir à ses pieds, les talons-hauts dessinant deux ombres triangulaires qui, côte-à-côté, apparaissaient comme deux montagnes dorées et impatientes. Après l’écho nerveux des clés tournées sauvagement, et alors qu’elle entrait dans l’appartement avec le dernier rayon de soleil, elle lâcha son sac et se déchaussa, saisissant alternativement ses talons dans une légère contorsion qui tendit un peu plus la jupe semblant maintenant si étroite autour de ses larges hanches. Le trousseau tinta une dernière fois alors qu’elle le jetait dans le vide-poche, ce vendredi n’avait pas été particulièrement pénible mais Raphaëlle ressentait une fatigue prononcée, peut-être ce g enre de grande lassitude qui nous prend à l’improviste et qui ne se nourrit d’aucune raison précise mais seulement de la ressemblance des jours entre eux et d’un temps qui file tout droit sans aucune peine ou joie notable. C’est alors qu’elle aperçut son ...
    ... visage dans le petit miroir près de l’entrée. Dans ce début d’abandon, elle prit quelques secondes pour se détailler : ses yeux noirs brillaient légèrement sous l’effet du soleil entré en même temps qu’elle et ses sourcils sombres, épais et bien dessinés, dont la ligne répondait aux cernes un peu lourds, lui conféraient un regard sauvage empreint de défiance ; ses cheveux noirs jaillirent tout en volume de sa main pressée, et celle-ci vint obstinément frotter son grand nez droit pour y effacer ce qu’une ombre avait fait passer pour une tache ; elle se regarda à nouveau comme une étrangère et examina ses petites pattes d’oies récemment apparues avant de contrôler ses lèvres charnues et les fines rides, presque fossettes, qui renforçaient une moue de découragement – ah ses lèvres ! Elles qui avaient attiré autrefois tant de regards, de baisers et de promesses romantiques sans conséquence. Elle soupira, plus profondément cette fois, et ses longues mains vinrent presser ses yeux dans un éclat de jaune et de noir.
    
    Une fois dans la salle de bain, alors qu’elle s’apprêtait à prendre l’habituelle douche visant à effacer toute trace d’une insipide journée de travail, elle opta pour un bon bain délassant. Tandis que l’eau coulait, ses gestes se firent plus lents et plus suaves, comme si elle ressentait le besoin de sacraliser un peu ce moment de répit : ses mains délivrèrent délicatement deux cuisses pleines en faisant glisser la jupe jusqu’à ses fines chevilles ; les mêmes mains ...
«123»