L'âge légal - Histoires de Sexe

L'âge légal

... oublié Kevin…

— Je peux les toucher ?
— Évidemment que tu peux !

Pendant que Charlotte reprend ses mouvements de va-et-vient, il soulève les seins de légende, pansus, tendres, mouvants. Comme pour l’aider à les porter, il les soupèse, les masse d’une main légère, puis il enfonce ses doigts dedans, mais en douceur, sans brutalité. N’empêche ! Charlotte est quand même une grosse vache et j’en ai plus qu’assez de ses immondes mamelles ! La queue de Kevin a pris la consistance du marbre. Il y a une grosse veine dessus. Il se met à respirer de plus en plus fort, puis, littéralement foudroyé, les doigts crispés dans les doudounes de Charlotte, il crache un tas de giclées d’une crème très épaisse, même qu’elle laisse des tortillons sur les gros nichons. Elle proteste, car elle n’a pas eu le temps de dévier la première salve.

— Ah non, pas dans mes cheveux, je viens de les laver !
— Qu’est-ce que tu veux qu’il y fasse ? C’est toi qui tiens son truc !
— Cool Bérénice, cool ! Ne sors pas tes griffes, je rigole ! Alors, voyons ça… Pas de sang, le sperme est bien blanc, bien épais, et dis donc… une quantité phénoménale ! Tu ne te branles pas ?
— Ça te regarde ?
— Pas vraiment, mais tu as vu ce que t’as sorti ? Je m’étonne qu’un mec de dix-huit ans ait une réserve pareille. Ça veut dire que tu gardes tout.
— Ça m’arrive de me soulager oui, quand j’en peux vraiment plus, mais j’évite.
— Et pourquoi donc ?
— Ça m’enlève du mordant pour… régler certains problèmes. Après, je ...

... me trouve moins réactif.
— Réactif à quoi ?
— Devine…

Je lui trouve un petit air gêné à mon Kevin et je ne suis pas la seule.

— Attends un peu ! Réactif à qui ?
— D’après toi ? Faut chercher loin ? Puisque t’es si maligne !
— Tiens donc… Tu m’en diras tant… Et là, ça fait combien de temps que tu es sage ?
— Douze jours.
— C’est beaucoup pour un garçon de dix-huit ans, non ?
— Oui, c’est beaucoup. Mais si tu veux savoir, je veux continuer à penser à toi tout le temps ! Voilà, je l’ai dit !
— Douze jours de souffrance pour penser à moi ? Tu as envie de moi ? Ça alors ! Tu cachais bien ton jeu !
— J’ai pas seulement envie de toi. C’est… bien plus fort.

Rouge comme une tomate trop mûre, il tourne la tête. Ah non ! Ah non, pas ça ! C’est trop dur à entendre ! De quoi j’ai l’air avec mes crêpes ? J’ai l’air de sa petite sœur, point barre ! Charlotte le considère un instant sans bouger, les yeux plissés. Puis sans le quitter des yeux, elle reprend :

— Tu sais quoi, Bérénice ? C’est dommage que je n’y aie pas pensé avant, mais on a une autre chose à vérifier pour s’assurer qu’il est en bonne santé.
— Ah bon ?
— Oui, c’est le goût de son sperme.
— Le goût ?

Je fais une toute petite grimace que je regrette tout de suite :

— Ah ben oui… Tu veux que je le goûte, c’est ça ?
— N’y pense même pas ! D’abord, combien de fois faudra-t-il te le répéter ? Tu n’as pas l’âge ! Ensuite, as-tu déjà goûté du sperme ?
— Non, tu sais très bien que j’ai jamais rien fait, ...