Moi, c'est Julia
Datte: 16/01/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
inconnu,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
préservati,
pénétratio,
Auteur: Kastabane, Source: Revebebe
Mercredi, il est quatorze heures. Je suis dans le bus pour me rendre chez Laura, dix-neuf ans, en terminale S. D’après l’annonce que sa mère a passée, il s’agit d’une élève en plein décrochage scolaire. Je me rends donc chez cette famille pour évaluer les lacunes de l’élève et établir le programme à mettre en place.
Autour de moi, des personnes tentent de passer inaperçues, un couple s’embrasse à langues débridées, une personne âgée martèle sa canne sur le plancher du bus… Enfin, mon arrêt. Je ne suis pas mécontent de laisser derrière moi les relents de sueur du véhicule bondé, mais le stress me gagne et c’est à pas fébriles que j’avance vers l’adresse indiquée par la mère de Laura.
Quatorze heures trente, je me présente à la porte. La mère m’ouvre avant même que j’appuie sur la sonnette. C’est une grande brune, les cheveux mi-longs et un visage d’adolescente malgré la quarantaine passée. Des lunettes d’écailles viennent terminer le tableau. Elle est habillée d’une robe noire ample qui ne permet pas de distinguer ses formes et qui descend jusqu’aux genoux. Des collants noirs terminent de l’habiller jusqu’aux orteils. Une beauté discrète.
Elle me dit d’entrer. Passés les échanges de politesses, elle finit par m’expliquer son désarroi. Déjà trois professeurs m’ont précédé. Je n’obtiens pas plus de précision à ce sujet mais je sens que je vais très vite savoir pourquoi. Elle me mène ensuite à la chambre de sa fille et me laisse pour partir à son travail. Elle sera de ...
... retour dans deux heures pour la fin de mon cours, ajoutant avec un sourire plein de désespoir : « Si vous n’abandonnez pas avant… »
Je frappe à la porte de la chambre. « Entrez ! » J’ouvre. Surprise. Laura est allongée sur son lit. En haut, un tee-shirt blanc quasiment transparent, et ses petits seins qui me fixent droit dans les yeux en dessous. En bas, un mini short découpé dans un jean moulant taille basse. Pas de bouton ni de braguette, juste une lanière de cuir pour ceinture, laissant la peau visible en un V jusqu’au pubis. Bouffée de chaleur, je dois être rouge comme jamais. Mais à quoi joue-t-elle ? Son visage reste impassible, elle ne semble pas à l’aise. Je me ressaisis :
— Je ne sais pas pourquoi tu veux à tout prix te débarrasser des professeurs qui viennent t’aider mais tu ne devrais pas t’exhiber pour ça.
— Ça a marché pour les autres…
Une larme lui échappe.
— Je te laisse cinq minutes, profites-en pour passer une tenue plus confortable.
Je sors, j’ai besoin d’air frais, d’évacuer les fantasmes de ma tête. Retour dans la chambre. Cette fois la tenue est tout autre : jean baggy, tunique en lin à fines rayures rouges, orange, et jaunes. Elle est assise à son bureau et fixe un livre de maths quand je rentre. On commence le cours, elle n’ose plus me regarder.
Une demi-heure passe, elle semble comprendre très vite tout ce que je lui explique.
— Tu m’as trouvée moche ?
Je sors de mes pensées.
— Non, pas du tout.
— Je suis désolée…
— Pourquoi ...