1. Le vice caché de Camélia (1)


    Datte: 15/01/2019, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Julien699, Source: Xstory

    ... mués en un charme qui me submerge à chacun de ses sourires, de ses manies, de ses gestes. N’empêche qu’une chose a changé depuis notre enfance, elle a l’air plus confiante, malgré ses gestes incertains et son regard fuyant.
    
    Je suis le seul à être resté le même ; le jeune homme de vingt et un ans en proie à un avenir flou, à des études qui battent de l’aile et à un quotidien de flemmard qui préfère passer ses journées et ses nuits à visionner des séries qu’à sortir voir le monde.
    
    — T’es encore saoul ou quoi ? ricane Camélia.
    
    Je m’appuie contre le dossier du lit et je souris à Camélia qui avance vers moi, pieds nus, après avoir refermé la porte derrière elle.
    
    — Ce ne serait pas mon pull ça ? demandé-je en fronçant les sourcils.
    
    — Je te l’ai piqué après t’avoir mis au lit, gros bébé.
    
    Elle s’assit au pied de mon lit et mon pull Nirvana qui lui arrive jusqu’à la moitié des cuisses remonte, dévoilant l’intégralité de ses jambes et sa culotte sombre.
    
    Je ravale ma salive en essayant de ne pas trop poser mon regard sur son corps.
    
    — Et j’ai fait un pari qui a mal tourné ?
    
    — Pourquoi ? demande-t-elle en se mordant la lèvre pour s’empêcher de rire.
    
    — Je suis nu sous ce drap, Camélia.
    
    Elle glousse et se lève pour ramasser un de mes crayons qui traine par terre. Elle se rassoit, cette fois à mon niveau, et rassemble ses cheveux en une boule qu’elle maintient immobile à l’aide du crayon.
    
    Camélia soupire en croisant les jambes et en regardant mon torse à ...
    ... moitié caché par le drap.
    
    — Il n’y a rien à voir, dis-je en bâillant. Les pectoraux saillants ce n’est pas pour cette année.
    
    — Mais non ! répond-t-elle aussitôt. Je réfléchissais seulement. Et puis, tu n’en as pas vraiment besoin.
    
    — Si l’humour était considéré comme un dangereux aphrodisiaque, tu ne crois pas que je serais au courant ?
    
    — Si ! Je le crois fort bien.
    
    Elle arrête un moment de rire et s’approche de moi, à quatre pattes, sans me quitter des yeux et en chuchotant : « Je pensais à autre chose qu’à ton humour ».
    
    — C’est-à-dire ?
    
    — Tu ne te rappelles de rien pour hier soir ? reprend-t-elle en passant sa main sur mon torse, puis en la faisant descendre jusqu’à mon drap.
    
    Mon sourire s’estompe, je n’arrive plus à respirer. Je la regarde dans ses yeux dont la couleur est un mélange de gris et de bleu et je cherche un quelconque signe de raillerie, mais tout ce que je vois c’est de l’amusement et… du vice.
    
    — Tu as bien plus à donner que ton humour Yani, crois-moi.
    
    — Pourquoi tu me parles de…
    
    — Parce que tu n’arrêtes pas de te rabaisser, râle-t-elle en ôtant sa main. Rien de bien grave, mais hier avec l’alcool ça s’est tout de suite vu.
    
    — Tu viens de le dire Camélia, j’avais bu, si mon autodérision te dérange alors…
    
    — Non Yani, m’interrompt-elle en arrangeant une mèche sur son front. Tu as changé et c’est ce qui me dérange ! Je ne dis pas que tu l’as fait du tout au tout, mais tu es quelqu’un d’exceptionnel et t’en as foutrement pas ...