1. Le maître du monde (6)


    Datte: 13/01/2019, Catégories: Divers, Auteur: Irina, Source: Xstory

    ... mesdemoiselles, ce salon est privé » fut leur seul commentaire. Les vigiles de l’hôtel. Elle l’ignorait alors, c’était des berserkers...
    
    Il était presque l’heure... Julie était tout émoustillée. Christelle était aux aguets sous un dehors détendu. En réalité, elle rongeait nerveusement son frein. Non seulement elle n’avait rien trouvé d’anormal, mais Miroslav n’avait rien non plus. Aucune nouvelle de Vassili.
    
    Elles étaient retournées un court moment dans leur chambre pour se changer. Julie s’étonna.
    
    — Tu comptes aller à la... cérémonie comme ça ?
    
    Julie avait fait toilette. Elle avait remis une petite robe moulante pailletée, elle s’était maquillée avec soin, portait des escarpins... Christelle au contraire avait revêtu un jean moulant et extensible, un tee-shirt près du corps, un blouson en jean également et portait des tennis aux pieds. Enfin, au lieu de laisser ses cheveux libres, elle les avait attachés en queue-de-cheval. Et elle avait son sac à main en bandoulière.
    
    — Je me sens bien comme ça, au naturel, je suis à l’aise, répondit-elle...
    
    Elles attendaient assises sur des fauteuils dans le hall d’entrée quand Thor parut. Il sourit à Julie, parut étonné de la tenue de Christelle.
    
    — Tu trouves que ce n’est pas de circonstances ? demanda-t-elle.
    
    — Non, répondit-il. Tu peux t’habiller comme tu veux. C’est juste assez inattendu. Bien... Toujours décidées ? Après, il n’y aura plus de retour possible, vous en êtes conscientes ?
    
    — Je n’ai pas ...
    ... l’habitude de revenir sur une décision, répondit Christelle.
    
    — Et moi donc ! renchérit Julie. Il me tarde de voir ça !
    
    — Eh bien, allons-y, suivez-moi.
    
    Tous trois s’avancèrent vers l’entrée du salon. L’un des vigiles leur fit signe d’arrêter.
    
    — Elles sont avec moi, dit Thor.
    
    — Je sais Monsieur, mais je dois les fouiller, c’est la consigne.
    
    — Bien. Faites.
    
    L’homme fit signe à Julie de lever les bras. Il fit glisser ses mains le long du corps de la jeune femme, pressant consciencieusement les creux et les bosses de Julie ravie et frémissante. Et il n’y avait pas grand-chose à fouiller. Puis, ce fut au tour de Christelle.
    
    Quand on m’a raconté la scène, je n’avais pas compris pourquoi Christelle avait adopté cette tenue. C’était tellement étrange... L’homme passa ses mains sous le blouson, sous les bras, entre les jambes, faisant une fouille au corps aussi soignée que sur la personne de Julie. Puis il demanda à contrôler son sac. Il arbora un court instant de surprise en découvrant le gode ceinture posé au fond du sac, auquel Christelle répondit par un sourire narquois. Mais personne ne vit le tour de passe-passe qu’elle fit au cours de la fouille ! Vous pouvez aller...
    
    Ce n’était pas un salon. Mais un vaste ascenseur qui monta vers le dernier étage. Quand il s’arrêta, il s’ouvrit sur une vaste salle qui fit s’écarquiller des yeux ronds à Julie, et rendit Christelle encore plus concentrée si c’était possible. Devant les deux filles se trouvait une vingtaine de ...
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