1. Sur l'île de Madère


    Datte: 12/01/2019, Catégories: Anal Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Svetlana1980, Source: xHamster

    1er mai 1781
    
    Le temps est toujours menaçant ce matin. Je demande à Edward d’alerter les hommes, nous devons rester vigilants. Je vais rester quelques heures à côté du quartier-maître pour tenir la barre.
    
    Plus tard : Vers 16 heures, la vigie nous a alertés : nous nous dirigions droit vers de lourds nuages noirs. Une heure plus tard, nous sommes pris dans la tempête. Le vent fait rage et soulève le Phoebus, pourtant solide, qui tangue de tous côtés. J’ordonne de faire réduire la toile. Le calfat nous rapporte une voie d’eau : un morceau d’étoupe s’est détaché d’entre les lattes. Nous louvoyons et traversons pourtant l’orage. Le pilote assure que la dérive est légère, mais la tourmente n’est pas finie. Nous virons lof pour lof afin de prendre le meilleur angle. Le coq est retrouvé inanimé au milieu du chahut, probablement assommé par une de ses casseroles, qui se sera décrochée à cause du roulis. Les hommes courent de toutes part pour faire front. Je me dois de rester calme et forte pour qu’ils ne cèdent pas à la panique.
    
    Plus tard : nous avons traversé. Le charpentier procède à une réparation d’urgence de la voie d’eau qui avait été temporairement calfeutrée par le calfat. Nous en sommes quittes pour réparer quelques déchirures de voiles, et soigner les quelques bleus. Je vais me coucher, éreintée, pendant que les premiers quarts sont assurés par le quartier-maître et quelques matelots.
    
    3 mai 1781
    
    Avons accosté sur l’île de Madère. Le calendrier est respecté, à ...
    ... peine avons perdu une demi-journée sur l’horaire prévu. Il est prévu d’y rester deux jours, pour embarquer une nouvelle cargaison de tonneaux de vin, d’eau, du blé, et du sucre de canne. Une fois la cargaison chargée en cale, je laisse quartier libre à mes hommes ; ils ont besoin de se détendre. La population est accueillante, bien que vivant encore dans le souvenir du pirate Bertrand de Montluc, et l’équipage apprécie la liberté que je leur laisse. Il se murmure également que je viens ici retrouver ma maîtresse ; je laisse le bruit courir, cela sert mes intérêts.
    
    Edward a disparu dès que les tonneaux ont été montés à bord. Je laisse les hommes s’éparpiller dans les auberges du port, et rejoins un établissement de ma connaissance, retiré et désert. J’y ai mes habitudes : pas de femmes à marins ici, et je peux profiter du calme et de la solitude. Carmen, la fille du propriétaire des lieux arrivé ici avec les colons espagnols, remplit mon verre dès que celui-ci se vide. Elle me lance des regards lourds de sous-entendus. Ma dernière escale ici remonte pourtant à plusieurs années. Il est vrai que son attirance pour les femmes peine à être satisfaite dans ce lieu…
    
    Dès que son père se retire pour la nuit, je l’entends murmurer passant près de moi : « Laissez-moi vous montrer votre chambre, capitaine… » Je la suis tandis qu’elle éclaire les escaliers de sa bougie. La chambre est celle que je choisis toujours, celle qui ne donne pas sur la mer. La porte grince derrière moi et je ...
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