Les écharpées
Datte: 10/01/2019,
Catégories:
fh,
fsoumise,
hsoumis,
fdomine,
hdomine,
cérébral,
nopéné,
fdanus,
attache,
BDSM / Fétichisme
Humour
Auteur: Eric Grand, Source: Revebebe
... plus tard, Chloé et Martine montent dans le bus qui doit les emmener jusqu’à leur facétieux amant.
— Dis maman, ce sont des lesbiennes les deux dames qui sont debout et qui se tiennent par la main ?
— Mais enfin Jules qu’est-ce que tu racontes ?! Ne dis pas des sottises et surtout pas avec des mots que tu ne comprends pas.
— Mais c’est Gaëtan qui m’a dit que Claudia était une lesbienne, car elle donnait la main à Caroline. Alors là c’est pas pareil ?
— Mais non, ce n’est pas pareil, enfin je veux dire on peut se donner la main sans être… enfin juste pour se donner la main !
— Oui, mais alors c’est quand qu’on est lesbienne ? C’est quoi une lesbienne ? Si moi je te donne la main, je peux devenir lesbienne ?
— Arrête, Jules, tu dis n’importe quoi !
Les paroles du petit garçon ont soulevé de nombreux sourires dans le bus et des regards, principalement masculins, restent fixés sur Martine et Chloé. Les deux amies sont un peu mal à l’aise et elles profitent du fait que le bus soit bien rempli pour tenter de se fondre parmi les passagers. Quelques minutes plus tard, Martine glisse à l’oreille de Chloé :
— Dis donc, ça ne serait pas ton mari qui vient d’entrer dans le bus par la porte de derrière ?
— Mais non, il est à Rio, car il a dû remplacer un collègue pilote qui… putain, mais oui, c’est lui !
Chloé se trémousse pour tenter de mieux voir, mais sa petite taille l’empêche de pouvoir bien observer.
— Reste tranquille, s’il nous voit tu seras vraiment dans la ...
... merde, car je ne pense pas que tu vas pouvoir lui faire gober deux fois de suite l’histoire des Sherpas.
— Mais… mais… elle est avec lui la nana qui le serre de près ?
— Je sais pas, mais arrête de bouger comme ça. Martine regrette d’avoir signalé à Chloé la présence de son mari dans le bus, elle sent que la situation va déraper.
— Le salaud… mais regarde-les… je te bécote par ci… je te chatouille par là…
— Calme-toi Chloé, je te rappelle que toi aussi tu bécotes un peu à gauche et à droite, et puis ce n’est franchement pas le bon moment pour avoir une grande explication.
— Maman, maman, t’as vu les lesbiennes, elles ont des menottes !
— Jules, arrête de dire n’importe quoi, c’est fatigant.
— Mais c’est vrai, regarde !
Plusieurs passagers curieux laissent courir leur regard le long des bras des deux amies et découvrent qu’effectivement leurs poignets sont reliés par des menottes. Abaissant elles-mêmes leurs regards, Chloé et Martine constatent que l’écharpe est tombée par terre, révélant le lien d’acier qui les unit.
— Elles ont des menottes ! Elles ont des menottes !
— Jules ! tonne sa maman, tout en regardant bizarrement les deux filles.
Par chance elles sont arrivées à destination. Dès que les portes s’ouvrent, Martine entraîne Chloé et les deux indissociables s’extraient rapidement du bus. Le pied à peine posé sur le goudron, Chloé laisse éclater sa colère.
— Quel connard ce mec, quels connards ces mecs, tous pareils !
Déjà le bus redémarre. Autant ...