1. Les écharpées


    Datte: 10/01/2019, Catégories: fh, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, cérébral, nopéné, fdanus, attache, BDSM / Fétichisme Humour Auteur: Eric Grand, Source: Revebebe

    ... fontaine.
    
    — Et puis c’est quoi ce bordel d’être toujours dans un rapport de force ? Je te retrouve ligotée sur un siège de voiture, puis menottée avec une pauvre fille, c’est quoi ton kiff ?
    — Je… c’est-à-dire… comment dire…
    
    Rémy se lève et s’approche de Martine, il n’arrive pas à se faire une opinion sur la fille qui est face à lui, si ce n’est qu’elle est très mignonne.
    
    — Chloé, c’est une bonne amie ?
    — Ma meilleure amie.
    — Mais alors, pourquoi l’avoir ainsi attachée, trompée, ridiculisée ?
    — Elle était d’accord…
    — D’accord de quoi ?
    — Elle a insisté pour participer à ce jeu.
    — Un jeu ? Être menottée avec toi ?
    — C’est-à-dire, le jeu devait nous permettre de retrouver un amant perdu de vue… celui de la voiture…
    — Le mec qui t’avait ligotée sur son siège ?
    — Oui…
    — Donc vous êtes toutes les deux raides dingues de ce mec ?
    — Oui, enfin pas tout à fait…
    — Pourrais-tu être plus claire ?
    — En fait, on ne le connaît pas très bien, mais mon kiff, c’est d’être attachée.
    — Vraiment ?
    — Oui, répond Martine en fixant Rémy droit dans ses beaux yeux, puis en abaissant son regard sur les menottes qu’il porte à sa ceinture.
    
    Martine prend conscience à retardement de ce qu’elle vient de dire et de faire, son visage devient rouge écharpe. Si Rémy se rend compte à quel point il participe à la gêne de Martine, il n’en laisse rien paraître. Il retourne s’asseoir doucement de l’autre côté du bureau, juste en face d’elle et la fixe droit dans les yeux durant une ...
    ... longue minute, avant d’articuler très lentement et très doucement :
    
    — Pourquoi, m’as-tu traité d’enculé ?
    — Mais je ne t’ai pas traité d’enculé, jamais je n’aurais osé.
    
    Martine réalise trop tard qu’elle l’a également tutoyé, comment va-t-il réagir à cette nouvelle insolence ?
    
    — Je pense que tu mérites une leçon, histoire de bien comprendre la signification des mots.
    — Je… tu as probablement raison…
    — Aimerais-tu que je sois ton professeur ?
    — Mon… quoi ?
    
    Ils parlaient à voix très basse, penchés l’un vers l’autre. Leurs mains s’étaient rapprochées jusqu’à ce qu’un très léger contact physique s’établisse au bout de leurs doigts. Une fois cette minuscule connexion charnelle établie, Rémy reprit :
    
    — Ton pro… fesseur…
    — Je… je n’ai jamais fait ce genre de…
    — Tu as peur ?
    — Oui… non… enfin je ne sais pas trop…
    — Tu faisais moins la timide l’autre jour dans la voiture.
    — C’est-à-dire que ce n’était pas tout à fait moi, j’étais un peu… Euh… chaude !
    — Il fait froid, ici ?
    
    Martine accentue la pression qu’exercent ses phalanges sur celles de Rémy :
    
    — Je préfère les endroits plus intimes.
    — Je croyais que tu aimais être emprisonnée ? C’est un bon endroit ici, non ?
    — Je n’aime pas les prisons, c’est froid, c’est impersonnel, c’est un lieu de souffrance. J’aime être dominée, ligotée, entravée, mais dans la douceur, dans la volupté, dans le respect mutuel…
    — Je n’ai jamais rencontré une fille comme toi…
    — Tu manques d’expérience !
    
    Cette petite pique a un ...
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