Incertitudes illégitimes
Datte: 07/01/2019,
Catégories:
fh,
frousses,
couple,
amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
Auteur: Valantino, Source: Revebebe
... troubles.
Quoique…
La rampe d’escalier se réveille, émettant de courtes plaintes grinçantes. Marina escalade les marches lentement, comme pour étouffer les bruits. Mauvais signe. Elle ne veut sans doute pas me réveiller. La voici au seuil de notre chambre. J’aperçois enfin sa silhouette. Elle s’étend pour enrayer l’effet de fatigue. Le jeu d’ombres met en valeur le mouvement de ses seins magnifiques. Mes paupières se ferment à la moindre alerte, mais je scrute ses mouvements dès qu’elle regarde ailleurs.
Elle vacille légèrement en tournant sur elle-même. Sa robe noire tombe.
— Quoi ? Nue, pas de soutien, pas de culotte ! murmurais-je mentalement.
Ses belles courbes se dévoilent dans la pénombre. Mon regard reste en panne sur son fessier rond, magnifique. J’en connais si bien la consistance, et l’ouverture délicate pendant nos ébats. Ses seins fatigués ploient lorsqu’elle s’assied. La chaise craque sous les rotations de ses gesticulations indécentes. Marina écarte ses longues jambes et retire ses bas que je devine noirs. Elle me laisse une vue imprenable sur son sexe clairsemé de poils roux, humidifié sans doute par la sueur de son travail. S’approchant du lit, elle m’envoie les effluves de son parfum dégradé par l’alcool. En un long soupir, ma femme s’affale par-dessus les couvertures. J’attends la longueur d’une éternité. Son souffle régulier me rassure. Elle est bien endormie. Les lueurs du petit matin éclairent son corps nu étendu à mon côté. Même si je ...
... le souhaitais, il m’est impossible d’ignorer les détails de son anatomie. Je me lève délicatement et contourne notre couche pour me placer debout près d’elle.
Rien n’est érigé. Le poids de sa poitrine écarte naturellement les mamelles. Quelque peu rougis, les bouts sont au repos. Instinctivement, j’ose effleurer sa cuisse la plus proche. En réaction, elle écarte légèrement les jambes, me laissant découvrir son sexe irrité. Sa peau de rousse est très sensible aux frictions. Je me rappelle cet après-midi pluvieux, passé à même le sol de notre chambre. À sa demande, nous avions expérimenté toutes sortes de positions érotiques. Le lendemain, ses genoux avaient conservé intactes les traces de ripage sur la moquette.
Du dos de la main, je lui caresse doucement le visage. Mes doigts suivent les courbes de ses pommettes et redessinent les limites de ses lèvres entrouvertes. J’ai tellement envie de l’embrasser, mais tellement peur de la réveiller. Je me penche et lui dépose un baiser impatient sur la tempe, profite de cette chance pour lui murmurer que je l’aime. Rassuré et excité à la fois puisqu’elle ne peut m’entendre. Mon désir grandi défie la fatigue et l’angoisse. Comme dans un cinéma minable, les ombres décuplent mes mouvements et affichent mes gestes intimes sur la pâleur du mur.
Pendant un long moment, je suis pris par ce voyeurisme narcissique. Marina se tourne en soupirant et se lance dans une longue diatribe de murmures inintelligibles. La silhouette de son bras ...