1. COLLECTION LE MARIN. Casablanca (5/5)


    Datte: 07/01/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... commandant qui l’aide à gravir la passerelle.
    
    Qamar se penche à mon oreille.
    
    - Ça m’étonnerait quelle ne visite que le carré des officiers, leur couchette est confortable ?
    
    - Impossible de te répondre, il ne m’a jamais été invité dans sa cabine, la seule chose que je sais, leur couchette est plus large que le notre.
    
    Je vais demander à Franck, il le sait lui.
    
    - Arrête, viens nous allons visiter ton bateau grâce à madame.
    
    Je vais voir l’intérieur, regarde tous ces gens sur les structures, ils en voient autant du quai.
    
    Il est marrant de visiter le bateau où je vis avec ma maîtresse qui fait bander tous les copains que nous croisons.
    
    Je me place entre elle et eux, inutile qu’elle subisse des mains baladeuses, on a vu la lourdeur de certains au restaurant.
    
    Je suis content, je peux la faire descendre dans la chaufferie avant, c’est impressionnant pour des profanes.
    
    Mais surtout la turbine avant où je travaille.
    
    Pour faire entrer la vapeur dans la turbine, il y a ce que l’on appelle le volant de manœuvre.
    
    Dick, Hugo et Jenny se battent pour le faire tourner, il faut bien amuser les enfants.
    
    Le plus drôle, c’est le breton, pardon Loïc, de quart au diesel qui alimente le bord en courant électrique.
    
    Le bruit est assourdissant.
    
    Je descends devant Qamar qui tient la petite dans ses bras, il a une vue imprenable sur sa culotte.
    
    Il a de la chance, il était à genou nettoyant de l’huile qui avait coulé d’une de nos burettes.
    
    Sûr que ce ...
    ... soir, il va se branler dans sa banette, pas la marque de boulangerie de notre époque, mais le nom que nous donnons à nos lits dans les postes où nous avons interdiction de descendre.
    
    La visite terminée, salle des radars, passerelles à deux pas de la coursive des officiers ou une brave mère de famille doit se faire ramoner les conduits.
    
    Nous passons par la boulangerie, les cuisines et la cafétérias où je profite du chocolat des enfants, me changeant du thé.
    
    La brioche est très bonne, sur les bateaux dans ces années là, un boulanger souvent un jeune faisant son service nous alimentait en pain frais tous les jours.
    
    La visite terminée, Maryse récupère ses enfants.
    
    Elle semble radieuse, une femme en France, ne sait pas qu’elle est cocue, mais elle a dû en prendre plein la chatte, c’est le principal.
    
    Un détail me donne raison, ils ont dû avoir du mal à se séparer, les boutons de son chemisier sont attachés jeudi à la place de vendredi !
    
    - Qamar, vous rentrez chez vous ?
    
    Nous vous raccompagnons avec votre ami, je pense que vous avez hâte de vous retrouvez en tête à tête.
    
    Les enfants serrez-vous, Qamar et ?
    
    - Christian Madame.
    
    - Christian, j’ai connu un Christian dans ma jeunesse.
    
    Madame l’ambassadrice semble vouloir nous faire des confidences, mais subitement elle s’arrête.
    
    - J’y pense Qamar, vous êtes une femme qui comprend la vie, s’il vous plait, pas un mot à mon mari de vous avoir laissé vous occuper de mes enfants pendant que je visitais le ...
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