Une petite autobio du bout des doigts
Datte: 07/01/2019,
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Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... très opérationnelle dans ce rôle, même si au tout début mon homme intervient en tant que conseiller. J’adore exciter ces sous-hommes comme ils se définissent eux-mêmes, de fesser leur mignon cul bien ferme, de jouer avec leur corps, de les torturer finement, et souvent de ne rien leur accorder car une femme comme moi ne s’abaisse au niveau de ces larves. Tel est le scénario.
Sans me vanter, j’ai du succès, mais il est vrai que les Dominas non vénales ne courent pas les rues. Si un jour je décide de me mettre sur le « marché » en tant que Dominante et Maîtresse-Femme, mon carnet de rendez-vous sera rempli en un rien de temps. Beaucoup, voire énormément de soumis, mais peu de Dominas…
Hélas, vers septembre-octobre 2016, ma santé décline étrangement. Après avoir vu différents spécialistes, nous nous posons des tas de questions, aussi bien sur cette fichue maladie que sur ces soi-disant experts, quand finalement l’un d’eux fait enfin le bon diagnostic. Confirmé depuis.
Non, ma maladie n’a rien à voir avec mes « débordements » ; les analyses sont formelles, même si, franchement, nous nous sommes posé la question avec une certaine angoisse.
Hélas, il faut retirer mes anneaux et réduire considérablement nos exploits car on ne peut plus se permettre de jouer impunément de la sorte. De plus, je dois maintenant suivre un traitement à vie. Après quatre-cinq mois, nous avons repris un peu nos activités ; c’est un peu comme si nous avions reculé à nos débuts, une machine à ...
... remonter le temps. Mais parfois je rechute. Maintenant, nous essayons de jongler avec la sinusoïde (le mot est de mon mari) qu’est devenue ma santé. Alors nous nous adaptons, dans l’espoir que ça aille mieux par la suite.
L’avenir nous dira quoi…
Néanmoins, ce n’est pas pour autant que l’intérêt de mon mari a faibli pour ma petite personne, malgré les années qui s’écoulent. Chaque soir, nous faisons toujours notre petit câlin. Idem très souvent le matin. Ce que j’aime chez mon homme, c’est qu’il me regarde, qu’il se comporte toujours comme s’il venait de me découvrir la veille, ou au pire il y a huit jours. Malgré ça, je garde toujours en moi la sourde inquiétude que ça change, que les choses se dégradent, car depuis mon enfance on ne peut pas dire que ce fut un long fleuve tranquille. Ça va faire une décennie que je suis pleinement heureuse, mais j’ai parfois peur que cette saloperie de destin me tende un jour la facture.
— Tu te fais des idées pour rien, ma chérie ! me dit très souvent mon mari quand il me prend dans ses bras alors que je viens de lui avouer ce genre d’idée noire.
Rassurant, il poursuit :
— De toute façon, ta facture, tu l’as déjà largement payée avant qu’on se rencontre.
Ce n’est pas faux ; il a raison. Mais il est vrai que mon homme est un indécrottable optimiste, un sacré matou sachant toujours retomber sur ses pattes. Néanmoins, je pense avoir assez dégusté pendant quarante ans. Alors je me laisse aller dans ses bras où je suis si ...