1. Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (33) : le candaulisme est aussi un jeu très dangereux pour un couple.


    Datte: 02/01/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... été d’accord pour une liberté réciproque. Il en était d’accord, lui qui m’avait juré, encore récemment une fidélité absolue. Il y avait certes déjà eu des accrocs, comme ce fût le cas avec Christine (voir récits n°5 et 7) et, plus dangereux, avec Marie C. (récit n°19) Au moins j’étais au courant et j’avais pu endiguer la menace.
    
    Ce qui m’a ulcéré, est que Philippe, à son tour, jouait un double jeu.
    
    Nous avions décidé, Hassan et moi, de partir un week-end seuls, Philippe ayant bien voulu se charger de Lucie. Ce week-end fut une horreur. J’étais dans une période de ma grossesse marquée par les nausées. J’étais d’une humeur massacrante car j’en voulais à Hassan d’avoir exigé le divorce, alors que, je le répète mon choix était le trio, de garder mes deux hommes, mes deux maris. En plus, pour une fois, ma libido était en berne, alors qu’Hassan avait toujours envie.
    
    Pour la première fois depuis que nous nous étions rencontrés et étions devenus un couple fusionnel et éperdument amoureux, nous avons eu une vive dispute. J’ai dit à Hassan qu’il me séparait de l’homme de la vie, que, si je le voulais lui et que je me considérais comme son épouse, je n’acceptais pas de perdre Philippe, que j’aimais comme au premier jour de notre rencontre.
    
    Tout y est passé. J’ai dit à Hassan que la présence de Philippe, sa complicité, ses encouragements, son bonheur quand j’avais du plaisir, tout ça me manquait parce qu’Hassan ne faisait pas de compromis avec le candaulisme de ...
    ... Philippe.
    
    J’ai surtout ajouté que, depuis des semaines, clandestinement, dans sa chambre, à son bureau, dans un hôtel, j’avais des rapports avec Philippe. Que j’avais besoin de l’infinie tendresse, des baisers, des caresses de Philippe, que je ne pouvais me passer des rites que nous avions instaurés, en particulier la fellation du matin, qui me permettait de commencer la journée en buvant l’homme que j’aimais. Que j’avais besoin aussi qu’il me prenne, même si, objectivement, cela n’avait rien à voir avec le summum du plaisir que me donnait Hassan.
    
    • Voilà pourquoi je t’en veux de me priver de tout cela. Tu m’amputes de toute une partie de moi-même.
    
    Hassan bouillait de colère intérieure. Il avait envie de me battre, faisait un effort surhumain pour se contenir.
    
    • Quand j’ai appris ce que Kamel organisait à l’appartement, j’ai décidé d’intervenir pour y mettre fin. Un ami m’avait mis en garde contre toi, il m’avait dit que tu n’étais qu’une petite putain. Il avait raison. Le problème est que, dès que je t’ai vue, je suis tombé amoureux. C’est incompréhensible. Moi, qui, à presque 40 ans, avait enchaîné des aventures sans lendemains et n’avait jamais voulu s’attacher. Et quand j’ai vu que tu te dirigeais vers moi, quand j’ai lu dans tes yeux ce que tu voulais, j’étais déjà perdu.
    
    • J’avais ressenti la même chose. Ce n’était pas que du désir physique. C’était un coup de foudre. J’ai su immédiatement que je te voulais.
    
    • Maintenant nous sommes engagés et je t’aime Olga. Tu ...
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