Songes ferroviaires
Datte: 28/12/2018,
Catégories:
fh,
grp,
couple,
extracon,
amour,
fsoumise,
jalousie,
cérébral,
revede,
noculotte,
ffontaine,
Oral
pénétratio,
fsodo,
exercice,
portrait,
Auteur: Pascal De, Source: Revebebe
... il essaya bien, à plusieurs reprises, de réunir ces fameuses conditions, mais, à chaque fois, sans atteindre le but escompté.
Demain, se disait-il, demain, j’y arriverai. Seulement, voilà, les jours passaient, et l’occasion, elle, ne se présentait toujours pas. La rage le prenait parfois, se reprochant son manque de courage, d’être inconsciemment, le responsable de ces reports incessants. Il n’osait se l’avouer, mais, en réalité, la peur le tenait, peur de ce qu’il pouvait apprendre, peur de ce qu’il pouvait déclencher. Par dérision il se disait qu’il ne voulait pas « rompre le charme » l’expression lui était venue, comme ça, subrepticement, et renforçait sa rogne, car en fait de charme, le cocu, c’était lui. Et pourtant, paradoxalement, il reconnaissait que la sexualité de son couple, sur certains aspects, depuis ce jour maudit où… s’était améliorée. Ces progrès, nés d’un quiproquo donnant des résultats contraires à ses prévisions, lui compliquaient singulièrement la tâche, et il en était le principal instigateur.
Afin de faire réagir son épouse, il s’ingéniait à la brusquer, parfois à la limite de la violence, l’humiliant pour le plaisir, mais loin de se rebeller, elle laissait faire, se prêtant, docile, à tous ses caprices. Dire que cela ne la dérangeait pas serait bien en deçà de la réalité, elle semblait adorer.
Le soir même de la découverte de son infortune, il l’avait baisée au creux du lit conjugal, dans lequel, quelques heures auparavant, elle s’adonnait ...
... avec délice aux joies équivoques des amours illégitimes et interdites. Il s’était montré rustre et brutal, mais, pas rebutée pour autant, la jeune femme prit son pied, pour la deuxième fois de la journée, dans le même lit. Le lendemain, c’est sur la table de la salle à manger, au beau milieu des assiettes et de la vaisselle sale qu’il la culbuta, toujours aussi gaillardement et toujours couronné de succès. Cela perdura tous les jours de la semaine et elle se fit surprendre dans tous les recoins les plus improbables de la maison.
Séquelle majeure, il ne pouvait la regarder nue ni même la toucher sans revoir son corps se tordant de plaisir sous celui de l’homme qui la besognait. Cette vision le hantait jour et nuit, expliquant, en partie, sa brutalité. Aussi bizarre que cela puisse paraître, elle ne semblait pas étonnée par ce changement radical des habitudes de son mari, acceptant même, sans aucune objection, le retour à certaines pratiques anciennes, jeux et coutumes du temps de leur début. La fessée tout d’abord, qu’elle appréciait jadis et qu’il lui appliqua dès lors avec une fermeté rageuse tout en la traitant mentalement de salope. La sodomie ensuite. Un matin, coincée dans l’arrière-cuisine et courbée, sans ménagement, sur l’abattant du congélateur, il l’avait enculée et elle, pas bégueule, s’était laissé faire. À peine si, par attrait de la domination, mutine, elle se déroba l’espace d’un instant en poussant des cris de petit animal pris au piège.
Voilà pourquoi ...