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    Datte: 28/12/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Gay Première fois Auteur: paulannie, Source: xHamster

    JOURNAL « LE MONDE » Article sélectionné dans La Matinale du 14/10/2017
    
    Le pénis est un orifice comme les autres
    
    Connaissez-vous le sodurètre ? Cette pratique consiste à stimuler le sexe masculin… de l’intérieur. Bref, c’est un peu le pénétreur pénétré, explique la chroniqueuse sexe de « La Matinale du Monde ».
    
    JOURNAL LE MONDE | 15.10.2017 à 06h21 • Mis à jour le 16.10.2017 à 10h01 | Par Maïa Mazaurette
    
    Commençons par la question qui tue : pourquoi faire une chose pareille ? Par ennui, par goût du risque ? Peut-être. Mais les adeptes de la stimulation intérieure du pénis évoquent surtout d’extraordinaires orgasmes, des plaisirs différents, des érections prolongées. A proximité immédiate d’une grande concentration de nerfs, de tissus érectiles et de la prostate, un tel enthousiasme n’a rien de surprenant.
    
    Au risque de hérisser les âmes sensibles et de retourner quelques évidences, le pénis n’est pas seulement une excroissance pénétrante : elle est aussi pénétrable. Par l’urètre. La pratique s’appelle le sodurètre, elle consiste à enfoncer des tiges, doigts, crayons ou autres dans le pénis via l’urètre, superficiellement ou en profondeur, jusqu’à éventuellement chatouiller la vessie. Vous n’espériez pas qu’il existe en 2017 des orifices du corps humain n’ayant jamais été explorés, n’est-ce pas ? Quand on veut, on peut – et sexuellement, quand on peut, il est fréquent qu’on se mette à vouloir.
    
    Cette pratique permet également de renouveler son répertoire ...
    ... sexuel et d’embêter les masculinistes. Car si vous estimez que la nature est bien faite et que les femmes « doivent » être pénétrées sous prétexte qu’elles ont un vagin, alors la nature permet la pénétration du pénis – auquel cas les pénis « doivent » eux aussi être pénétrés (repose en paix, concept de sexualité naturelle).
    
    Pratique popularisée par le BDSM
    
    Notons par acquis de conscience que même si la littérature médicale ne mentionne que quelques dizaines de cas, un urètre féminin peut être pénétré par un pénis – une mauvaise idée liée à des incontinences urinaires au mieux, des ruptures de la vessie au pire. Côté masculin, on a récemment entendu parler du docking, qui consiste à pénétrer avec son pénis le prépuce d’un partenaire masculin.
    
    Deuxième question : est-ce que ça fait mal ? Tout dépend. La pratique a été popularisée par le BDSM (bondage, domination, sado-masochisme), et le mélange entre plaisir et douleur fait partie des raisons pour lesquelles on peut tenter le sodurètre. Au point qu’on trouve en ligne un article médical sur les conséquences de l’introduction de jus de piment dans un sexe masculin (entre autres intromissions d’alcool, de cire ou d’huile pour bébé).
    
    Mais exactement comme dans le cas d’autres pratiques considérées comme extrêmes, au premier rang desquelles la pénétration anale, la douleur n’est pas obligatoire : elle peut être recherchée, mais le plus souvent, elle reste le fruit d’une incompétence. Même chose pour les premières pénétrations ...
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