COLLECTION ZONE ROUGE. Le squat, saison III (2/4)
Datte: 26/12/2018,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
... chez mon nouvel amant, j’ai soif mais ma cave est vide, je dors.
Je me réveille Olga fait du bruit.
Elle a allumé un petit réchaud à gaz et semble faire cuire quelque chose dans une cuillère.
Je m’aperçois qu’après avoir transporté de la drogue, je suis témoin de cette femme se préparant un shoot de drogue, c’est une camée.
Elle voit que je la vois, elle se sert d’un élastique pour prise de sang et s’injecte le produit dans ses veines.
- T’en veux, il en reste un peu, tu verras ça tient chaud et le peut qu’il reste dans la cuillère ne te rendra pas accro.
C’est ainsi que je tends mon bras tombant un degré plus bas que je suis déjà tombée en me laissant faire l’amour par Muller finissant par en devenir accro.
Toute la nuit j’ai chaud mais aussi je plane, je n’ai jamais été aussi bien.
Brutus est à nos pieds, il me regarde me détruire sans émettre le moindre bruit.
Au matin, j’avais envie de retrouver les sensations que j’avais ressenti après que le produit injecté dans mes veines eut fait son effet.
- Olga, as-tu encore un peu de ce merveilleux produit que tu m’as offert !
- Tu crois que tu peux me demander de partager mes fortifiants gratuitement.
- Ça coûte combien ?
- Ce que tu peux gagner, as-tu de l’argent ?
- Non, j’ai juste un fond de pinard, d’Artagnan m’a pris la seule valeur que son frère m’avait laissée.
Si je vais voir Mamadou et que je me laisse faire comme hier, croix-tu que je pourrais nous en récupérer !
- ...
... Mamadou quand il en a il partage, nous partageons tout ici, va dans les rues, emmène Brutus, il te protègera et cherche des pigeons à qui tu pourras soutirer quelques billets, je vais aller de mon côté.
- Dis, Olga, tu as su très bien me piquer la nuit dernière, ou as-tu appris.
- Ma pauvre, bien sûr que je sais piquer, je suis infirmière, je travaillais dans un hôpital mais le travail était tellement stressant que je me suis mis à fumer.
- Des cigarettes ?
- Pauvre innocente, je me demande combien de temps tu vas pouvoir durer sous ces ponts en gardant ton ingénuité.
Je fumais, de l’herbe, des joints.
- J’ai compris de la marijuana !
- Je vois que tu es un peu moins con que tu en as l’air, réagit, tu ignores dans combien de temps Muller reviendra, il suffit de voir son chien, il est paisible, si tu le vois s’agiter c’est que son maître ne sera pas loin.
- Tu fumais et après.
- Tant que je me contentais de fumer tout allais bien.
Mais un jour lors d’une soirée un garçon m’a proposé de respirer de la poudre blanche.
Je l’ai fait, comme toi, j’ai plané et pour finir, les doses ne suffisant plus je me suis piquée.
J’ai fini par perdre mon appartement et mon travail, tant que je n’avais pas ma dose, j’étais incapable de piquer un malade.
Allée assez parler tient un morceau de pain et en route si ce soir on veut avoir notre dose, il faut gagner du fric.
Tu verras dans Paris de vieux libidineux qui veulent baiser des salopes comme nous, ça se ...