1. La panne de voiture, un grand classique amoureux


    Datte: 14/02/2018, Catégories: grp, hplusag, hotel, init, occasion, Auteur: ElodieParis, Source: Revebebe

    Je suis un quinqua, chef d’entreprise, plutôt bien conservé selon mes amies, sportif et toujours prêt à voyager dans le monde. Là, je devais rentrer de Genève un vendredi en passant dans le Jura suisse. Ma fille m’avait demandé si je pouvais ramener avec moi, Élodie, une de ses amies d’enfance, qui se trouvait alors être alors proche de Genève. Ayant fréquenté la même classe que ma fille, elle devait avoir dans les vingt-cinq ans.
    
    J’acceptais du bout des lèvres, car cela me faisait faire un détour pour la récupérer et la déposer. Elle était super timide et n’avait pas de conversation. Elle avait un joli visage, était de petite taille et toute mince. Mais elle était mal coiffée, très peu maquillée, ne se mettait jamais en valeur et s’habillait toujours sans goût, comme un sac. Enfin, selon moi. Les goûts et les couleurs…
    
    Et c’est ainsi que nous sommes partis en fin d’après-midi. Elle ne disait rien comme d’habitude et je mis donc un CD pour me tenir compagnie.
    
    En plein milieu des montagnes suisses, catastrophe, le voyant rouge de ma BMW s’alluma…
    
    Sans paniquer, j’ai dit à Élodie que nous nous arrêterions dans le garage le plus proche. C’est là que l’on se rend compte à quel point un GPS peut être utile. Le garage se trouvait un peu loin de l’autoroute à vingt kilomètres dans un petit village éloigné de tout. J’appelai le garagiste depuis la voiture. Il allait fermer, mais s’engageait à nous attendre. Il fut rapide et très clair à poser le diagnostic. C’était le ...
    ... joint de culasse et si je continuais à rouler, je coulerais rapidement le moteur…
    
    Gulpsssss… Renseignements pris, il me dit qu’il pouvait commander la pièce détachée ce soir, de chez lui, mais ne la recevrait que le lundi suivant. Pas de station de train à proximité, ni de bus, pas de taxi dans les villages autour, ni de locations de voiture et voilà que la neige qui tombait depuis des heures s’accumulait. Cas de force majeure. J’expliquai à ma voyageuse qu’il nous faudrait passer la soirée à proximité de ce petit village typique, mais ô combien isolé.
    
    Elle se résigna comme moi à ce concours de circonstances. Nous verrions bien demain comment gérer la crise. La nuit était tombée et l’urgence était de se loger. Quand je demandai au garagiste s’il y avait un hôtel dans le coin pour la nuit, il me répondit que le seul établissement était à la sortie du village, un peu isolé. En se penchant à part pour qu’Élodie n’entende pas, il a tenu à me prévenir que cet hôtel était réservé pour des soirées un peu spéciales.
    
    — Des soirées libertines à destination des couples de Genève venant s’encanailler, si vous voyez ce que je veux dire, ajouta-t-il en me faisant un grand clin d’œil…
    
    Hôtel libertin ou non, nous n’avions pas le choix. Le garagiste nous y déposa gentiment. Il me fit un petit signe de complicité avec un grand sourire en nous souhaitant bonne nuit.
    
    Aucune pancarte n’indiquait que ce lieu était un hôtel et encore moins un lieu libertin. La discrétion suisse par ...
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