1. Le cas du docteur Lambert


    Datte: 25/12/2018, Catégories: ff, Collègues / Travail amour, Masturbation Auteur: Gigi 02, Source: Revebebe

    ... et on se relance dans la bataille avec encore plus d’ardeur, serrées l’une contre l’autre pour se dévorer à pleine bouche. Je sens sa main se poser sur mon sexe à travers mon pantalon ; elle sait bien qu’elle est en train d’y mettre le feu, à mon trésor, la petite garce ! Fébrilement, elle entreprend de dégrafer mon jean et je pars à la renverse sur le bureau, envoyant tout ce qui s’y trouve par terre. Je suis obligée de la prendre par les poignets pour l’empêcher d’aller plus loin.
    
    — Non, je vous en prie, pas ici…
    
    Elle a la sagesse de ne pas insister ; simplement, elle me sourit et soupire.
    
    — Vous me plaisez, Rebecca, vous me plaisez beaucoup…
    
    Ça, je crois bien que je l’avais deviné, mais je ne lui réponds rien ; je me redresse et commence à ramasser les objets épars sur le sol.
    
    — Laissez, je vais m’en occuper ; vous pouvez partir, Rebecca, je fermerai le cabinet.
    
    Je ne sais trop quelle attitude adopter pour la quitter ; alors je ramasse ma « littérature » et je la lui agite devant les yeux, comme elle le fit naguère :
    
    — Ça tient toujours, vous savez. ..
    
    Et je la laisse, perdue dans ses pensées, sans rien ajouter d’autre.
    
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    Elle va venir, j’en suis presque sûre.
    
    Si je lui plais, comme elle le dit, et qu’elle a réellement envie d’aller plus loin, elle viendra ; surtout que cet après-midi, je ne l’ai pas découragée ; j’ai même plutôt fait le contraire. Mais j’aimerais bien savoir à quoi elle joue, quand même, parce que son comportement ...
    ... est véritablement des plus incompréhensibles ! Indifférence totale le matin, pour ne pas dire haine, passion déchaînée en fin de journée ! C’est vraiment un cas, cette fille !
    
    Alors, j’attends ; je me suis mise en pyjama et installée devant la télé, mais je suis incapable de m’intéresser à autre chose qu’à la pendule et à ses aiguilles qui tournent ; vite, trop vite à mon goût !
    
    Elle va venir, j’en suis sûre, mais quand ?
    
    Non mais, je ne serais pas en train de tomber amoureuse, moi ?
    
    Allez, je me fixe une heure limite ; je me dis que si à neuf heures, elle n’est pas là, c’est qu’elle ne viendra plus et j’irai me coucher.
    
    Neuf heures déjà ! Bon, allez, disons neuf heures et demie, dernière limite…
    
    Ça y est ! La sonnette de l’entrée ! Et mon cœur fait un bond dans ma poitrine !
    
    C’est elle ! J’en suis sûre ! La preuve : même sa façon de sonner a quelque chose de désagréable.
    
    Je me retiens de courir pour aller ouvrir et je me rends alors compte que je suis en pyjama. Bof, après tout, tant pis !
    
    C’est bien elle, même si l’espace d’un instant j’ai pu en douter ; c’est qu’elle a troqué sa blouse blanche contre une tenue de motard, blouson de cuir noir et pantalon assorti ; sous son bras, elle tient un casque blanc à flammes rouges.
    
    On se regarde, sans trop savoir quoi dire, avec l’une et l’autre le même sourire un peu niais.
    
    Finalement, c’est elle qui se décide à rompre le silence.
    
    — J’avais peur que vous soyez couchée ; j’ai eu du mal à trouver, ...
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