1. Le cas du docteur Lambert


    Datte: 25/12/2018, Catégories: ff, Collègues / Travail amour, Masturbation Auteur: Gigi 02, Source: Revebebe

    ... sans réactions, comme inerte, et puis voilà que mon cœur se met à battre un peu plus vite, tout d’un coup.
    
    Alors, je fais quoi ?
    
    Deux possibilités : ou je redescends discrètement, comme si de rien n’était, ou je la rejoins.
    
    C’est dit, je la rejoins ! Bon, jusque-là, elle ne s’est pas aperçue de ma présence, alors je pousse la porte et j’y vais au culot :
    
    — Vous m’avez appelée, Docteur ?
    
    Quelques secondes pendant lesquelles il ne se passe rien, le temps qu’elle réalise ; elle me regarde, prend soudain conscience de sa situation, et d’un geste brusque ramène sa blouse devant elle.
    
    — Mais qu’est-ce que vous faites ici ? Sortez !
    
    Sortir ? Oh non ! Et avant qu’elle n’ait eu le temps de réagir, je colle ma bouche sur ses lèvres.
    
    — Excusez-moi, Docteur, mais je ne peux pas résister…
    
    Mais elle ne m’entend pas ; ivre de rage, elle me repousse avec une force que je ne soupçonnais pas.
    
    — Mais qu’est-ce qui vous prend ? Vous êtes folle ! Sortez ! Sortez immédiatement ou je hurle !
    
    Euh, là je crois que je ferais mieux de ne pas insister ; penaude, je sors à reculons et je redescends.
    
    La petite garce ! C’est quoi, la scène qu’elle est en train de me jouer, là ? Je ne me suis pourtant pas trompée ! Je l’ai bien entendu soupirer mon prénom dans son délire ! J’en suis sûre !
    
    Et je me rends compte alors que je me suis mise dans une drôle de situation parce que là, notre relation va carrément tourner à l’aigre, pour ne pas dire au vinaigre ! Sans ...
    ... compter qu’il va falloir que je m’excuse, maintenant, après ce bide monumental !
    
    Bon, les excuses, d’accord ; elle les accepte ou pas, on verra bien. Mais je ne suis pas du genre à lâcher prise aussi facilement, et elle ne va pas se moquer de moi comme ça longtemps, la véto !
    
    Alors je vais lui griffonner un petit mot que je glisserai dans une enveloppe parmi son courrier et là, d’une manière ou d’une autre, elle sera obligée de réagir.
    
    J’écris :
    
    D’accord, elle ne va sûrement pas apprécier, mais je m’en fiche.
    
    Un peu plus tard, avec le courrier, je la retrouve à son bureau ; elle ne daigne même pas lever les yeux sur moi.
    
    — J’espère que vous voudrez bien me pardonner, Docteur, un moment d’égarement…
    
    Elle m’interrompt d’un geste de la main, toujours sans m’accorder un regard.
    
    — Posez ça là et allez-vous-en ! Je fermerai le cabinet moi-même.
    — Mais je…
    — Disparaissez ! Et cessez de vous prendre pour le nombril du monde !
    
    Rideau ! Terminé ! Si j’ai pu croire un instant à une happy-end, eh bien je me suis trompée, et lourdement ! Faut dire que je m’y suis mal prise, aussi !
    
    Reste bien sûr mon petit mot ; mais franchement, je ne me fais aucune illusion, et auquel cas les jours qui viennent s’annoncent particulièrement difficiles ! Je ne me sens pas très bien, d’un coup ! Et avec le moral au plus bas, dans les chaussettes !
    
    Il faut absolument que je me change les idées. Je vais appeler Romain, un bon copain, de ceux d’avant ; et peut-être que si je m’y ...
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