Prends-moi, je suis tienne.
Datte: 14/02/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Karen1964, Source: Hds
... tout avoir à disposition, et je mis des escarpins à talon aiguille aux pieds, avant de l'allonger sur le dos sur le lit.
J'ai accroché un petit mot avec cette inscription à ma brassière : "Je suis tienne, fais de moi ce qu'il te plaît.", et j'y ai fixé la clef des menottes.
J'attachai les menottes aux boucles de mes chevilles. Avant de mettre en place le masque, je portai des boules Quiès aux oreilles, puis je déroulai le masque sur ma tête. Celui-ci recouvrait entièrement ma tête, mis à part la bouche pour me permettre de respirer. Puis j'accrochai mon poignet gauche à sa menotte. J'eus un moment d'hésitation avant de faire de même avec mon poignet droit. Qu'adviendrait-il si Pierre, pour une quelconque raison, aurait un empêchement ?
Avant de trop cogiter, j'attrapai la menotte de ma main, et positionna la boucle de la menotte sur la bouche du bracelet de cuir.
Puis j'appuyai pour le refermer.
J'étais désormais prisonnière volontaire, attachée à mon lit, à la merci de Pierre. Je retins ma respiration et j'entendis mon cœur battre. Je tirai les jambes et les bras à moi, mais il m'étais bel et bien impossible de m'en sortir par mes propres moyens.
Je ne sais pas combien de temps je suis restée ainsi, puisque j'ai perdu la notion du temps. Me suis-je assoupie un court instant, ou alors pendant de plus longues minutes ? Je ne le sais.
L'air était immobile, mes sens ne captant aucun signe extérieur. Puis je ressentis comme un petit courant d'air fugace, mais ...
... il mourut rapidement. Je ressentis tout de même une présence, invisible à mes yeux. Mon cœur se mit à battre de plus en plus fort, ma respiration se fit plus rapide. Puis je sentis, cette fois avec plus d'insistance, un nouveau courant d'air, ainsi qu'un imperceptible mouvement du matelas, comme si une personne le tâtait.
Tout mon corps brûlait de désir, ma chatte réclamait jouissance, et c'est alors que sentis un contact sur le côté de mon mollet.
Un doigt, une main, une langue peut-être ? Ce contact remonta plus haut le long de ma jambe, et en atteignant ma peau à la limite du bas j'eus la confirmation qu'il s'agissait d'une langue. Elle continua son chemin pour atteindre mes lèvres, dépassant de la dentelle. J'eus comme un choc électrique, tant le plaisir fût intense.
La langue parcourut mes lèvres de haut en bas, avant de se frayer un chemin à la commissure de ma chatte en feu. Je voulais être prise, pénétrée, baisée, et tout de suite ! La langue continua son léchage pendant encore un moment, puis elle se retira. Je sentis à ce moment un autre contact contre mes jambes, plus lourd, et j'en déduis que Pierre se couchait sur moi pour enfin me délivrer de cette jouissance.
En effet, je sentis un gland frotter contre mes lèvres, avant de me pénétrer d'un coup, jusqu'à buter au fond de mon intimité. Puis la queue ressortit entièrement, avant de replonger, de ressortir, de replonger. Je crus défaillir tant le plaisir me fût intense.
Des mouvements de va-et-vient ...