L'université : de la soumission à la consécration (16)
Datte: 19/12/2018,
Catégories:
Divers,
Auteur: donico, Source: Xstory
En arrivant à la soirée, je tente autant que je le peux de ravaler mon humiliation de l’après-midi et de me concentrer sur ce qui va suivre. Justin m’a rendu mes forces, ce qui va me permettre de rattraper ces derniers jours d’intense frustration. Je n’en pouvais plus de voir toutes ces femmes autour de moi et de ne pas pouvoir les baiser ! J’avais même l’impression que ma tendre Émilie avait changé, devenant plus sensuelle, et surtout que ses seins avaient grossi. Mais sans doute n’était-ce que le résultat de mon imagination, titillée par mon excitation due au manque...
Quoi qu’il en soit, j’ai bien l’intention de profiter de cette soirée pour baiser à tout va. Et même, pourquoi pas, me faire Camille devant ce salopard de Justin ? Après tout, les règles de la Fraternité me le permettent maintenant qu’ils sont officiellement consentants. Même si je ne tiens pas à provoquer de nouveau sa vengeance, je peux toujours flirter avec la ligne rouge sans vraiment la franchir... Je suis sûr que ça le mettrait hors de lui !
Quand arrive l’heure dite, je suis parmi les premiers à arriver. Pas question de manquer quoi que ce soit ! Les participants arrivent de toute façon rapidement, personne ne veut prendre le risque d’être en retard pour ce genre de fêtes. Je laisse la soirée s’ouvrir sans intervenir, écoutant d’une oreille distraite Jules souhaiter la bienvenue à tout le monde, puis Anna discourir sur les vertus de l’Éveil.
Dès que le côté solennel du début commence à ...
... retomber, je m’approche de Camille et je lui glisse à l’oreille :
— J’ai très envie de toi.
Je guette sa réaction avec angoisse. Tout se joue à cet instant, j’en ai parfaitement conscience. Si elle me repousse ou si elle m’ignore, je perds. Si elle accepte l’invitation aussi crûment formulée, je gagne. Et je tiens ma revanche sur Justin, quoi qu’il puisse m’en coûter ensuite.
L’inquiétude ne dure qu’un instant puisque bientôt elle me sourit, de ce sourire que je connais bien. La partie est gagnée !
— Devant tout le monde ? Devant ton mec ? insisté-je.
Elle se mord la lèvre inférieure, indiquant par là que l’idée l’excite beaucoup. Parfait ! J’aurais plaisir à humilier celui qui a osé se jouer de moi de la pire des manières.
Je lance alors un dernier clin d’œil à Camille, puis je rejoins Anna pour lui annoncer que je compte coucher avec la copine de son frère dès les premières musiques. La règle est ainsi : les coïts publics sont autorisés (pour ne pas dire encouragés), mais ils doivent être annoncés. Sauf bien sûr en fin de soirée, lorsque tout le monde se glisse un peu à l’écart pour copuler.
Anna me jette un regard noir et vaguement dégoutté, puis elle observe Camille pour en attendre une approbation. Celle-ci acquiesce d’un signe de tête, ce qui me vaut de nouveau d’être fusillé du regard. Allons bon, cette hypocrite était la première à humilier son frère il y a encore une semaine ! Je veux bien qu’ils se soient rabibochés, mais de là à le soutenir aussi ...