1. La révolte


    Datte: 14/02/2018, Catégories: fh, hagé, extracon, vacances, plage, humilié(e), jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, pénétratio, confession, vengeance, extraconj, Auteur: François G, Source: Revebebe

    ... fait sa petite rédaction, tu vas nous dire ce qui était prévu au programme.
    — …
    
    Une nouvelle gifle rend d’un seul coup mon interlocuteur plus loquace.
    
    — Rudolf devait arriver ce soir.
    — Elle était au courant ?
    — Non, je te le jure.
    — Et ensuite. On était censé faire quoi ?
    — La fête avec des amis à lui qui sont sur le bateau.
    — Nombreux ?
    — Non, un couple et deux filles. Elles devaient s’occuper de toi.
    — Charmant programme. Et dans quel but ?
    — T’occuper et me permettre de partager ta femme avec Rudolf.
    
    Pendant que Carole jette un regard étonné à Robert. J’éclate de rire.
    
    — Mon pauvre vieux. Tu ne la connais pas bien. Tu n’avais pas besoin de tout ce stratagème. Elle ne t’a donc rien dit.
    
    C’est au tour de Robert de jeter un regard étonné à Carole.
    
    — Elle a fait bien mieux que votre petite expérience sur le billard. Si on était vraiment devenus amis comme tu le prétendais, je t’aurais peut-être raconté. Mais elle le fera peut-être elle-même. Tu sers donc de rabatteur à Rudolf. Mais pourquoi ? Il doit avoir les moyens d’avoir toutes les femmes qu’il veut.
    — Justement, il veut certaines femmes « gratuitement » et il raffole des femmes mariées « ordinaires ».
    — Eh bien, « jolie Carole », tu vois à quoi tu corresponds maintenant. Il voulait passer de la pute de luxe au dévergondage de la ménagère.
    
    J’éprouve un plaisir sadique à voir la déconfiture de ma future ex-épouse. Ce vieux beau ne l’a amenée ici que pour satisfaire son financeur.
    
    — Bon, ...
    ... tu as fini ta rédaction.
    — François, pardon. J’ai fait une bêtise mais…
    — Une de trop… au moins une de trop.
    
    Je regarde le papier.
    
    — Parfait. Il faut vraiment que tu aies un sacré passif pour capituler ainsi sans condition. Mais bon, c’est désormais ton problème. Pour ma curiosité, comment vous êtes-vous retrouvés avec ce cher « Robert » ?
    — Il y a deux ans, lors de la fête organisée pour les retrouvailles des anciens du lycée. Tu n’avais pas voulu y venir.
    — Et en plus, ça fait deux ans que ça a commencé. Tu t’es bien foutu de ma gueule.
    — Je le ferai plus. Promis.
    — Tu vas pouvoir le faire autant que tu veux. Robert, j’ai toujours rêvé de conduire un pick-up.
    — Non pas le pick-up.
    — Pourquoi ?
    — Il est pas à moi.
    — Pauvre type ! Donne les clés. Tu le retrouveras garé devant la poste de Collioure. Tu t’arrangeras avec les flics pour les contraventions. Je ne mettrai rien dans le parcmètre. Ah, je prends aussi ton sac de pellicules. Je m’en servirai au cas où l’avocat de madame aurait quelques velléités. Mes amitiés à Rudolf.
    — François… !
    
    Je pars sans écouter les dernières suppliques de Carole ni ses premières insultes vis-à-vis de « Robert ».
    
    Vite rentrer chez moi. Retrouver mes enfants.
    
    Je roule avec le lourd véhicule. J’ai hâte de le poser de retrouver ma voiture, mes affaires. J’accélère, les pneus crissent. P… quand est-ce qu’ils vont se décider à arranger cette route ? M… j’ai le soleil en pleine bille.
    
    La petite voix me parle une dernière ...
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