Plaisirs nouveaux
Datte: 14/12/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
Auteur: Ga-L, Source: Hds
... A force de croiser des corps féminins, bien foutus en plus, quasi nus presque tous les jours, j’en ai repérés certaines qui m’ont troublée plus que d’autres… Quand est-ce que tu as sauté le pas toi ?
- A 18 ans, une de mes copines était lesbienne, et elle m’a prise un peu par surprise, j’étais comme toi, hétéro me posant des questions, et puis j’ai essayé, et j’ai adoré, mais très rapidement je me suis rendue compte que je ne pouvais ni ne voulais faire de préférence, je me suis donc définie comme bisexuelle avant de me tourner vers cette notion de pansexualité, plus subtile, mais plus juste, si l’on tient absolument à catégoriser les gens. Mais revenons à toi, tu aimerais que je t’initie ? Tu sais, je te trouve absolument magnifique, ça ne tient pas qu’à ta plastique, c’est aussi ce que tu dégages, ta manière de bouger, sur scène ou ailleurs, j’ai rapidement eu envie de toi en fait…
Une partie de moi avait envie de s’enfuir en courant, c’était soudain, et c’était « interdit » par les dogmes de mon enfance, mais une autre partie de moi avait envie de découvrir sa peau nue, de goûter à ces seins, de baiser cette bouche. Je venais de me retrouver célibataire, et je brûlais de désir de m’abandonner de plaisir dans d’autres bras. Les bras d’une femme finalement, quelle différence ? Et puis il y avait justement ce délicieux goût d’interdit, ce côté transgressif, cette envie d’aller plus loin, de connaître plus de choses, bien que sur le plan sexuel j’étais loin d’être ...
... une novice, et j’étais plutôt ouverte d’esprit, j’avais aussi envie de connaître ça…
- Je dois bien avouer que moi aussi je te trouve fort à mon goût…
Nous sommes assises chacune sur notre lit, face à face, Nath se lève devant moi, et très lentement, va à la fenêtre pour tirer légèrement les rideaux, créant, autant qu’on puisse le faire dans un petit hôtel comme celui-ci, une ambiance un peu plus intimiste, mais qui nous laisse y voir suffisamment clair.
Elle s’approche de moi, lentement, prenant son temps, et contribue déjà à faire naître une tension érotique dans cette petite chambre. Arrivée face à moi, elle me tend la main, je la saisis, et d’un léger mouvement vers le haut, elle m’invite à me lever. J’obtempère, mi hésitante, mi impatiente, puis elle approche ses lèvres des miennes, et m’embrasse avec une douceur et une légèreté surprenantes. Je lui rends son baiser, de la manière la plus légère possible à mon tour, alors que ses doigts effleurent ma joue. Son autre main se plaque contre mes reins, et elle m’attire, doucement mais fermement contre elle.
Notre baiser se prolonge, devient plus profond, un peu plus emporté, de délicieuses sensations naissent au bout de mes lèvres et font légèrement monter ma température interne. Puis elle s’écarte de moi, m’adresse un sourire mutin, retire son débardeur, sous lequel ses seins sont libres.
Je contemple un instant son buste, son ventre fin, plat, sur lequel on devine l’ombre légère des abdominaux, sa poitrine, ...