1. Sur les grands boulevards


    Datte: 14/12/2018, Catégories: fh, fplusag, inconnu, grossexe, occasion, lieuxpubl, Auteur: 96, Source: Revebebe

    Je n’étais pas d’humeur à me laisser draguer ce jour-là d’autant que la récente dispute avec mon petit ami me laissait plutôt un goût amer dans la bouche et un désir de revanche sur toute la gente masculine.
    
    Si j’en avais l’inclinaison, j’aurais pu ce passer de l’hétéro à l’homosexualité, mais je savais bien dans mon fort intérieur que rien ne pouvait remplacer la chaleur moite et odorante d’un homme jouissant en moi et avec moi.
    
    Cet après-midi ensoleillé me proposait un autre registre de jouissance : l’ombre fraîche des grands platanes des boulevards, une limonade glacée à la terrasse d’un grand café et un peu de lèche-vitrine. Bref, l’antidépresseur classique.
    
    Je ne vis pas arriver ce jeune homme derrière moi et je ne saurais dire si c’est le bruit de sa respiration dans mon cou ou son reflet dans la vitrine des "Nuits de Chloé" qui me signala sa présence. Je continuai à scruter pendant de longues minutes des strings ficelles que je ne supporte pas, quand il se décida :
    
    — Cela vous irait très bien mademoiselle, me dit-il avec un léger et indéfinissable accent étranger.
    
    Etais-je tombée sur la pire espèce de dragueur ? Le macho méditerranéen en chasse ? Je me retournai, prête à repousser l’insolent, mais la candeur de son visage me rassura. Ce jeune homme à la recherche d’une aventure inspirait plutôt la sympathie, mais en même temps, son corps athlétique dégageait une présence érotique. En tous les cas, au lieu de le décourager, je m’entendis lui répondre ...
    ... :
    
    — Pourquoi vous aimeriez me voir le porter ?
    
    Sa répartie ne "collait pas" avec son visage d’ange de Donatello.
    
    — Non, je préférais plutôt vous voir l’enlever.
    
    Le sang me monta au visage et je sentis mes seins gonfler comme s’ils voulaient transpercer mon chemisier et se planter dans le thorax de mon interlocuteur. Incapable de contrôler cette réaction physiologique, je ne pouvais pas plus en mesurer la part de colère de celle de l’excitation. Décidée à reprendre le contrôle de la situation en gagnant cette joute orale, je répliquai au jeune présomptueux :
    
    — Il faudra d’abord me prouver que vous êtes en âge de supporter un tel spectacle.
    
    Puis, tout en reprenant ma balade :
    
    — De plus, c’est l’homme qui doit faire le premier pas.
    
    Nous approchions du porche d’un immeuble haussmannien qui proposait une fraîcheur relative. Le garçon me prit la main doucement et le contact de sa peau me suggéra celle d’un bébé ou d’une très jeune fille qui me désarma à nouveau. Intriguée et désemparée, je me laissai entraîner dans le corridor de l’immeuble et mon guide m’entraîna gentiment sous l’escalier, comme s’il connaissait l’endroit depuis toujours.
    
    Toujours docile, je lui laissais guider ma main vers l’énorme bosse qui déformait déjà l’entrejambe de son jean. Je ne me reconnaissais pas et je sentais monter en moi un désir immédiat de pénétration, debout sous cet escalier d’immeuble, moi qui d’habitude réclamais de mes partenaires de longs "forplays" avant l’amour. Je ...
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