1. COLLECTION LESBIENNE. La malle de ma jeunesse (1/1)


    Datte: 13/02/2018, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... faire chaud, tenu léger.
    
    Le lendemain, ayant construit nos maisons sur des terrains mitoyens, elle arrive, petit short, ras la moule et chemise nouée sous les seins, depuis que je la connais, ses seins sont la seule chose ayant pris du volume avec ses grossesses.
    
    • Pour commencer, ouvrir la fenêtre, même si nous faisons poser des Velux, c’est pour la lumière sur leur tapis, viens m’aider, je ne me souviens pas l’avoir ouverte depuis que nous avons emménagé.
    
    • Moi si, regarde ce matelas à moitié déglingué, vous l’avez changé après dix ans de votre mariage, tu avais mal au dos, vous étiez économes en ce temps-là, vous aviez décidé de le garder.
    
    • C’est vrai, j’oubliais, les hommes étaient à la fenêtre, nous l’avions saucissonné et nous le guidions du bas, je crois qu’il faut lui faire faire le chemin inverse.
    
    Je m’approche du matelas, en quoi est-il fait, impossible de lui faire traverser les dix mètres qui le séparent de la fenêtre pour le faire basculer.
    
    • Laissons-le, Sylvain m’a dit qu’ils jetterais ce que nous ne pourrions pas jeter nous-mêmes.
    
    Pendant deux heures, nous trimons, le nombre de choses inutiles que nous avons montées ici, fait un joli tas sous la fenêtre.
    
    • Tiens, la malle de ta mère, tu l’as gardé !
    
    Suis-je bête, nous l’avons monté quand elle nous a quittés et que nous étions obligés de libérer la chambre qu’elle louait, elle passait juste par la trappe, sinon, il fallait aller chercher les cordes ?
    
    J’aime les vieilles affaires, ...
    ... tu pourrais en virer et garder deux trois choses en souvenir.
    
    • Je crois qu’il y a des photos quand nous étions petites, ouvrons là.
    
    Robes, en général ce sont des vêtements, les photos doivent être au fond.
    
    • Regarde, la tenue que nous avions pendant la mode yé-yé, la jupe à carreaux de Sheila, la blouse noire et les socquettes, il y a même les ballerines que nous portions pour lui ressembler.
    
    • Tu sais que moi aussi, j’ai gardé la mienne, nous les mettons pour nous amuser un peu, tu te vois recevoir nos hommes dans ces tenues années 60, 70 et de nos premiers émois.
    
    Change-toi, je vais la chercher.
    
    Aussitôt dit, aussitôt fait, je commence à me déshabiller pendant que je vois disparaître sa tête par la trappe.
    
    • J’ai tout amené, je me voyais mal passer dans la rue jusqu’ici dans cette tenue.
    
    Elle se déshabille, la voir nue et après enfiler ces vêtements, me rappelle des souvenirs.
    
    • Te souviens-tu ?
    
    • Et comment, on était habillées comme ça quand nous avons failli basculer ?
    
    • Pour basculer, nous étions très près de basculer, nous étions dans ta chambre, c’était le début de nos émois de jeunes filles.
    
    • Attends, j’ai apporté des élastiques pour nous refaire nos couettes, nous recouvrerons notre jeunesse.
    
    Dans cette soupente, j’ai monté la psyché dont je me servais avant de changer notre chambre, c’est drôle, je nous revois dans les mêmes atours avec les années marquant nos visages et un peu nos corps.
    
    • J’ai du mal à le dire, mais te ...