Platja d'Aro - Un, dos, tres... - Histoires de Sexe

Platja d'Aro - Un, dos, tres...

... ? Et comment m’en vouloir, quand on se sent si désirée ? Puis il recommence à me câliner, à couvrir mon corps de baisers. Quelque chose me dit qu’il souhaite recommencer, et je ne suis pas contre, alors je me laisse à nouveau faire.

C’est à nouveau cette sensation de plénitude quand je laisse glisser mes ongles sur sa peau, quand je m’empare de son gourdin de chair, quand revient cette folle envie de l’avoir en moi, de l’engloutir, de la dévorer même !

Il tend le bras sur le côté, ramène quelque chose puis jure :

— Merde !
— Qu’est-ce qu’il y a ?
— Eh merde ! Les autres préservatifs…
— Eh bien quoi, les autres préservatifs ?

Secouant la tête, il soupire :

— Il en reste deux, mais l’emballage est déchiré sur le côté…
— Ah bon, les deux ? Comment ça se fait ?
— Franchement, je ne sais pas ! J’aurais tellement voulu m’enfouir en toi ! Ah merde ! !

Je comprends sa déception, moi-même, ça me chagrine un peu. Mais il reprend vite du poil de la bête en me proposant :

— Ça… ça te dérange si j’y vais sans capote ?
— Sans capote ? Mais, c’est… risqué ! !
— Tu prends la pilule ?
— Non, je ne prends plus la pilule depuis des années…

Surpris, il me regarde avec des gros yeux ronds. Son expression m’amuse beaucoup. J’attends un peu. Mettant fin à son supplice, ayant pitié de lui, j’avoue :

— J’ai un stérilet, gros bêta !
— Ouf ! Je respire !

Je reconnais que ça ne me déplairait pas qu’il me pénètre sans morceau de plastique, mais là, ce serait ...

... nettement tromper mon mari… Quoique, avec ce que nous venons de faire, je pense avoir changé de catégorie, je suis passée de femme vertueuse à salope !

— Alors ? Tu veux bien ? Je suis clean, pas de maladie, rien !
— Comment tu le sais ?
— Parce que j’ai dû faire un bilan de santé général, il y a trois mois, et tu es la seule femme avec qui je… enfin, tu es la seule depuis que mon ex m’a largué. Ça va faire six mois.
— La seule depuis six mois ?
— Je t’avoue que je suis bien sorti avec une femme, il y a environ deux mois de ça, mais ça n’a pas été bien loin. En tout cas, pas au lit. Donc je suis certain de ce que j’affirme. Alors, tu veux bien ?

Je soupire. Oui ça me tente. Je ne devrais pas, mais ça me tente !

— Je vais faire semblant de te croire !
— Tu ne me crois pas ? Que tu es la seule depuis six mois ? Que tu es la seule que je veux depuis des années ? Que j’ai trop envie de toi !

Pour toute réponse, je tends les bras, lui disant :

— Viens, gros bêta ! !

Il ne faut pas lui dire deux fois ! Fou de joie, il s’empare de mes lèvres et m’embrasse comme un fou ! Puis il couvre mon cou et mes seins de cent, de mille baisers brûlants. Sa joie manifeste, et tous les frissons me disent que je ne regretterai pas d’avoir dit oui ! Puis lentement mais sûrement, il se positionne entre mes jambes écartées. C’est avec une énorme joie que je sens son gland venir cogner à ma fente déjà bien ouverte…

— Tu as envie d’y retourner, gros cochon ?
— Plutôt deux fois, trois ...