Platja d'Aro - Un, dos, tres... - Histoires de Sexe

Platja d'Aro - Un, dos, tres...

... étrange spectacle de cet homme qui se masturbe pour moi.

— Sophie… peux-tu… peux-tu montrer à nouveau tes beaux seins ?

Je ne réponds pas, mais j’accède à sa demande, abaissant mon bandeau de quelques centimètres, lui dévoilant à nouveau ma poitrine. Dans cette atmosphère un peu étrange, ça ne me gêne pas de constater que mes tétons sont durs. Et je parie que mon voyeur-exhibitionniste attitré a dû le remarquer lui aussi.

— Merci ! Ils sont décidément magnifiques !
— Merci…

Nous restons face à face, lui se masturbant de plus en plus fort, et moi, je regardant faire. J’essaye d’imaginer ce que ça doit être pour un homme d’être privé de femme depuis des mois, et de fantasmer sur une femme inaccessible ! Ça me trouble énormément de savoir que c’est moi, cette femme inaccessible…

Prise d’une impulsion subite, je tends la main vers cette verge si droite. Antoine empoigne alors la base de son mandrin, laissant mes doigts effleurer la fine peau chaude. Je la caresse d’abord lentement puis je m’enhardis, saisissant à pleine main cette queue bien chaude. J’aime sentir cette tige palpitante sous mes doigts, savoir qu’elle va gicler dans quelques instants, et que ce sera grâce à moi et pour moi.

Peu de temps après, une première salve lourde jaillit pour venir se perdre dans le sable. Une autre suit bientôt, puis bien d’autres. Je suis étonnée de tout ce sperme qui s’éparpille ainsi. Je sais bien qu’il n’a pas connu de femme depuis quelques mois, mais de là à en avoir ...

... tant à écouler, ça me sidère ! Et pourtant, je parie qu’il a dû se branler entre-temps !

Je lâche sa verge, me contentant de la regarder fléchir petit à petit. Je ne dis rien, j’attends. Antoine sort un mouchoir en papier et s’essuie posément. Puis me regardant bien dans les yeux, il me dit simplement :

— Merci, Sophie…

C’est la façon dont il me le dit qui me retourne…

Il me semble que je les vois revenir de leur balade en mer. Je n’ai pas vu le temps passer, mon bouquin était captivant. C’est Antoine qui descend le premier, il est en grande forme. Il aide ma femme à descendre du canot. Par contre, elle a une drôle d’expression sur le visage.

— Eh bien, ma chérie, ça ne va pas ?
— Je crois que j’ai attrapé un petit mal de mer ! Ça ballotte beaucoup quand même, mine de rien… Pff !

Et elle s’affale sur sa serviette, allongée sur le ventre, dans un grand soupir. Antoine a un sourire en coin :

— Ça allait bien à l’aller, mais au retour, elle a commencé à pâlir…
— Ah bon ?
— Oui, on a été voir par-delà la pointe, ça allait, on était dans le sens des vagues. Je reconnais que pour le retour, ça secouait nettement plus !
— Pourtant quand nous, nous y avons été, ça allait, c’était une flaque d’huile…
— Ah tu sais, Damien, la mer, c’est imprévisible !

C’est vrai que même la Méditerranée peut être sujette parfois à de grosses tempêtes.

— Toujours OK pour la sortie-voile demain ?
— Pour moi, pas de problème…

Sophie ne bouge plus, comme endormie. Elle ...