1. Une nouvelle voisine (4)


    Datte: 11/12/2018, Catégories: Lesbienne Auteur: caribonex, Source: Xstory

    Karine (la narratrice) raconte son couple avec Sandrine...
    
    Nous sommes allongées l’une contre l’autre et je suis encore toute retournée par le plaisir que Sandrine vient de me donner. Ses petits seins montent et descendent tout aussi vite que sa respiration qu’elle peine à retrouver. Nous avons le temps de jouer, le temps de jouir et restons là, dans mon lit, nos jambes emmêlées, blotties l’une contre l’autre à simplement savourer l’union des sens. Dans une espèce de repos du guerrier sans guerrier en quelque sorte.
    
    Son sexe factice repose sur ma cuisse et, en le regardant, chacune pense un peu à la même chose, ce qui déclenche un rire en cascade. Nous sommes dans notre bulle, dans la chambre légèrement obscurcie par les ombres de fin d’après-midi. Du moins, je crois, vu que je ne sais même plus quelle heure il est ; tant nous avons toutes deux perdu la notion du temps.
    
    Et c’est tellement bon, sans téléphone, sans devoirs, juste nous qui avions tant cherché l’autre.
    
    Je voulais recommencer tout de suite, mais nos ventres qui gargouillent quasiment en même temps comme les bâillements qui se suivent nous rappellent qu’il convient de prendre quelques forces. Nos ablutions faites, nous nous retrouvons dans la cuisine à rapidement préparer un petit pique-nique improvisé. Son sourire m’étonne un peu quand elle découvre en ouvrant le réfrigérateur que le fromage est mon péché mignon, mais se comprend rapidement quand elle m’avoue avoir les mêmes envies. Un bon pain ...
    ... croustillant, du beaufort, un bon chabichou suivi d’un chaource nous requinquent rapidement. Ce qui requinque aussi, c’est le fait que nous sommes restées nues toutes les deux.
    
    Virevolter en tenue d’Eve nous fait nous sentir libres et libère aussi la parole.
    
    — Tu sais, je crois que cela me plairait d’être nue tout le temps ou alors au moins en vacances.
    
    — Ah oui, à savourer le soleil sur la peau, le vent et les embruns blottis dans une petite crique.
    
    — J’avais une cousine qui partait chaque année dans un camping naturiste, c’était tranquille et sympa selon elle, rien à voir avec le nudisme ou certaines parties du cap d’Agde comme elle me l’expliquait.
    
    — Sans mateur et obsédées.
    
    — Oui, ce serait plutôt nous les mateuses !
    
    — Vilaine !
    
    — Coquine !
    
    En fermant les yeux, je m’imagine le soleil, le sable, j’ai les senteurs des pins dans le nez quand je sens une pointe d’humidité dans le cou et des mains qui viennent délicatement se poser sur mon ventre nu.
    
    Hmmm, la pointe dardée de sa langue qui parcourt mon cou, juste, oui juste là à la racine des cheveux et sa voix rauque qui murmure si je sens bien les embruns et si j’entends bien le fracas de l’océan au loin,
    
    tout cela m’émoustille et si j’en crois la façon qu’a Sandrine de se coller à moi, je ne suis pas la seule à ressentir cela...
    
    — Je ne t’ai pas entendu me dire quelque chose avant ?
    
    — Hmmm, voyons, ah oui, chose promise, chose due, fais-je en me tournant pour l’embrasser éperdument comme une ...
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