Fratrie "de Wintzt" (8)
Datte: 10/12/2018,
Catégories:
Gay
Auteur: Calinchaud, Source: Xstory
... j’étais l’être qu’il aimait, passionnément, quelle que soit mon apparence physique, masculine ou féminine, pourvu que je sois à Lui et rien qu’à Lui, que nous ne fassions toujours qu’un.
Son ardeur virile ayant repris le dessus, son phallus indécent a rapidement montré son désir de possession et c’est précautionneusement qu’il s’est enfoncé dans moi, mon calice n’ayant pas été visité depuis un certain temps, et très vite, en même temps que notre jouissance a fusé, hurlant tous les deux le bonheur de nos retrouvailles de cet accouplement si attendu.
Lorsque son gland a commencé à effleurer mes toutes fraîches lèvres vaginales et qu’il a tenté d’en franchir la barrière, je lui en ai refusé l’accès.
— Pardonne-moi mon Chéri...dans ma hâte de te posséder à nouveau, je n’ai pas pensé qu’il te fallait du temps, tout est tellement frais et je ne veux surtout pas te blesser.
— Oui, mon Tendre, il est encore un peu tôt pour ça.
— Je suis désolé.
— Il faut que tu penses à une chose essentielle maintenant, pour l’aboutissement de tous les efforts que nous avons accomplis.
— Laquelle ?
— Marc est mort Paul, il est mort en Amazonie, et c’est Marika que tu as dans tes bras. Ce n’est plus IL, c’est ELLE, c’est le féminin qui est de rigueur, même si ce n’est facile, ni pour toi ni pour moi, mais moi, il est vrai, j’ai été aidée à la clinique pour cela.
— Je ferai attention dorénavant MA Chérie...Ce serait idiot qu’à cause des maladresses de ma part, le doute ...
... s’instaure.
Je me suis blottie dans ses bras, contre son torse velu, ma main dans son dos, et le sommeil nous a emportés, bienveillant, apaisant, nous nous étions retrouvés.
Ce que je n’avais pas dit à Paul, c’est que dans le plus grand respect des traditions, j’avais exigé de mon chirurgien qu’il me crée un hymen; hymen que je ne voulais être défloré que lors de notre nuit de noces, présentant ma récente chirurgie et la taille du sexe de Paul comme excuse réelle pour le faire patienter, lui réservant toujours, comme avant, ce qui nous avait comblés.
De retour à Berlin, Paul m’a très vite présentée comme le coup de foudre qu’il avait rencontré à Zürich lors de ses déplacements, en étant quand même assez vague sur le sujet et désireux de m’épouser au plus vite. Ses amis ne m’avaient pas reconnue, bien sûr, et après quelques vagues remarques sur mon air de ressemblance avec Marc, je répondais toujours d’un air candide...Mais qui est Marc ? Instaurant un silence pudique, un peu gêné de leur part, comprenant par là même, que Paul m’avait tenue dans l’ignorance de l’existence de son frère et de son décès tragique.
La date avait été retenue, 2 mois plus tard, pour un mariage civil en Lorraine, il était français, et les noces religieuses à Görlitz auxquelles je tenais par-dessus tout, étant parvenu à convaincre Paul, malgré sa réticence au préalable.
Catholiques tous les deux, c’est en la Cathédrale Saint Jacob que notre union allait être célébrée; notre suite réservée au ...