1. Marie et le sculpteur aveugle (12)


    Datte: 10/12/2018, Catégories: Erotique, Auteur: catchme, Source: Xstory

    ... sous tous les angles, on arrive finalement en haut de l’escalier et je découvre, enfin, « l’antre de la débauche » dont j’ai tant entendu parler.
    
    Ça ressemble à une hacienda ou a une maison typique du Sud avec des arcades et des murs talochés couleur ocre et de multiples pans de toit en grosse tuile orange ondulée.
    
    C’est une belle demeure.
    
    « L’île est grande ? » Je demande. « Non, c’est tout petit » me répond Manuel
    
    « Elle est à vous ? Il n’y a que cette maison ? »
    
    « Oui, tout est à moi ; le Club de ce côté et sur l’autre partie de l’île, ma maison »
    
    « C’est magnifique »
    
    L’intérieur est chaleureux et bien agencé ; on s’y sent comme chez soit ; Il y a un bar en forme de fer à cheval et des banquettes un peu partout dans des alcôves. Au centre de de la pièce principale, trône une estrade habillée en cuir rembourré et d’une forme tarabiscotée.
    
    « Brigitte, tu connais le chemin » Fait Manuel.
    
    Elle lui répond par un petit signe et disparait, nue sur ses escarpins de pacotille dans un dédale de couloir.
    
    « Prof ! Vous vous installerez ici » lance Manuel qui guide Lucien et lui fait appréhender une table ronde incrustée dans un des renfoncements de ce podium en cuir rouge.
    
    Voyant tout le monde affairé et ne pas se soucier de moi et, ayant perdue une grande part de ma pudeur, je me balade tranquillement à poil, uniquement chaussée de ces escarpins de show-girl, et découvre plusieurs statues dont certaines à mon effigie. C’est très ressemblant et très ...
    ... intimidant. Très bizarre aussi de me voir « statufiée ».
    
    Plus loin, je découvre des petites pièces dont le sol est aussi en cuir rembourré.
    
    Toutes ont des miroirs incrustés dans la même peau moelleuse aux plafonds et aux murs. Aucune n’a de porte et certaines ont des ouvertures pour des voyeurs semble-t-il.
    
    D’autres ont des meubles qui ressemblent à des instruments de…torture avec des chaines, des laisses en cuir, des sangles dont l’un ressemble à celui de Michel, le marionnettiste qui fournit la glaise à Lucien.
    
    Ça me donne des frissons sans savoir si ça me fait peur ou ça m’excite…
    
    Quelle humiliation ça doit être de se retrouver exposée et attachée dans ces « trucs » je me dis.
    
    Je découvre aussi des peintures et esquisses très explicites mises en valeur dans des renfoncements par des éclairages subtiles et discrets.
    
    Je m’approche et constate que certaines sont signées Robert… et m’aperçois que je suis sur la plupart des dessins et que son style consiste à appuyer le trait sur les parties les plus intimes de mon anatomie ; comme pour les magnifier.
    
    Tout le monde s’affaire en particulier à l’installation de la glaise. Le Prof, aidé de plusieurs personnes, assemble un caisson sur la table tournante.
    
    Je les laisse faire et continue ma visite pour me retrouver dans un étroit couloir sombre.
    
    Soudain, je me retrouve face à face avec un colosse noir d’ébène ! Il m’a fait sursauter car je ne l’avais pas distingué dans la pénombre.
    
    Une force de la ...
«12...678...16»