1. Le patron et sa femme


    Datte: 10/12/2018, Catégories: fh, 2couples, couplus, Collègues / Travail piscine, strip, entrecoup, Auteur: Petar, Source: Revebebe

    ... de le draguer…
    
    Nous nous regardons, plus surpris de la tournure que prennent les évènements que de la nouvelle, largement connue au bataillon. Un soupçon de panique plane, brusquement inquiets de ce que nous réserve cette soirée, serait-ce un piège ?
    
    — Chaque fois que tu harponnes mon mari, continue calmement Pauline, il m’en parle en rentrant à domicile, tes costumes provocants et sexy, tes dessous affriolants que tu exhibes, ou plus simplement ton oubli de t’habiller, nue sous ta robe. Ou encore le slip maculé de cyprine laissé, par terre, à côté de ta chaise, Jacques me l’a ramené, comme un trophée ou une preuve… Tes attouchements sensuels, tes souhaits d’escapades camouflées où tu te proposes carrément comme récompense des bons résultats de l’entreprise ou comme havre de paix pour se ressourcer. Tout cela, et bien d’autres, presque chaque jour une innovation, Jacques m’en a parlé. Tu es jeune, jolie et… tenace !
    
    Nous ne savons trop la contenance à adopter, se rebiffer et tout contester, s’offusquer et créer un esclandre, feindre l’indifférence ou rire de la bonne farce que nous subissons ?
    
    Comme un rouleau compresseur, Pauline avance dans son discours, sa beauté ne se ternit pas pour autant, elle rayonne peut-être un peu moins, son sourire est même un peu crispé. Elle paraît un tantinet pathétique dans son souci de défendre (est-ce le mot ?) son mari. Elle continue :
    
    — Ce qui nous a poussé à vous inviter, c’est en rapport à la soirée de fin d’année de ...
    ... l’entreprise…
    
    Là, ça commence à sentir le roussi, quels reproches allons-nous essuyer, le week-end de détente se transformerait-il en fin de semaine de cauchemar ?
    
    Imperturbable, Pauline, nous regarde tour à tour. Jacques, son mari arbore un sourire entendu. Elle insiste :
    
    — On nous a transmis les photos de votre "baise" devant les employés de l’entreprise, ça nous a impressionnés. Je dirais même plus, ça nous a interpellés, voir même excités…
    
    Tiens, nous allons peut-être sortir du tunnel…
    
    — Je dois, en plus, vous avouer que chaque fois que Jacques me raconte les "frasques" de Suzanne, nous faisons l’amour avec plus d’entrain, nous sommes nettement plus émoustillés, cela ajoute du piment à nos ébats. Voilà pourquoi je désirais personnellement connaître "l’objet" de notre excitation mutuelle, si j’ose le dire comme cela.
    
    Soyons clair, la situation devient nettement plus intéressante, quelques perspectives sont en train de poindre à l’horizon…
    
    — Je dois encore vous dire, continue Pauline, que nous sommes restés très amoureux l’un de l’autre, j’aime Jacques et il m’aime comme au premier jour. Mais, pour revenir à vous, nous aimerions que la scène du souper d’entreprise se renouvelle ici et ce soir…
    
    Pardon ? C’est pas possible, je dois avoir mal entendu. Refaire la scène ! Mais enfin, l’ambiance n’y est pas ! Il a fallu du temps et des allusions grivoises pour arriver à le faire, toute une préparation. Remettre cela, ici, à froid, impossible.
    
    — Je mets de la ...
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