1. COLLECTION ZONE ROUGE. La Comtesse de Forchambeau (16/16)


    Datte: 10/12/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... déguisement ?
    
    • Qui peut se méfier d’un vieillard, quand je t’ai laissé au couvent, je t’ai dit que je te retrouverais, je dois dire que nous avons de la chance.
    
    • Pourquoi ?
    
    • Avant que je t’explique, embrasse-moi, tu m’as tellement manqué.
    
    • Je suis une pute, tu sais, j’ai fait des choses qu’une jeune fille de bonne famille ne devrait jamais faire.
    
    • Qui t’as mis le pied à l’étrier en t’offrant Tyran, il est ici, je te l’ai amené avec un autre cheval, pour moi, il se repose dans une écurie aux abords de la ville, tu le verras demain quand je vais te raccompagner chez toi.
    
    • Ça va trop vite, Albert, explique-moi, je te croyais en Vendée, j’étais en chemin avec sœur Agnès pour te retrouver, j’ai dû me cacher ici, madame Arlette m’a recueilli, c’est la sœur jumelle de la supérieure du couvent où tu m’as laissé.
    
    • Je sais tout cela, elle est dans le bureau de sa sœur en ce moment, quand je t’ai quitté, je voulais aller vers la Vendée, c’est ce que je t’avais dit, mais je voulais retrouver mon indépendance pour aller châtier un mec abject.
    
    • Celui qui a tué ton fils ?
    
    • Oui, l’homme que j’avais vu tout bardé de cuir avec sa cagoule me rappelait vaguement quelqu’un, c’est quand j’ai vu un manoir non loin d’ici, que je me suis souvenu, dans ma jeunesse mon père m’avait emmené dans une maison à peut près identique.
    
    Nous venions acheter des chevaux pour la carriole de ma mère, deux chevaux blancs parfaitement identique, c’est le fils qui nous a emmené ...
    ... les voir aux écuries.
    
    Il avait une tête de plus que moi, ses mains étaient de vrai battoir, les années en plus, j’ai eu le sentiment que la brute qui avait coupé la tête à mon fils s’était lui.
    
    Je suis retournée sur mes pas, j’ai rejoint son manoir à dix kilomètres de nos deux maisons, je suis entré discrètement, tout avait été pillé, j’allais repartir quand j’ai entendu des cris.
    
    Ils venaient d’une maison de fermiers à deux pas, je me suis approché et j’ai vu cette brute sauter une femme, je ne l’ai pas reconnu, mais sur la table, il y avait la hache et la tenue de cuir.
    
    C’était un noble qui nous tuait pour faire croire qu’il était un homme du peuple.
    
    Je n’avais plus ma faux, mais une bonne lame, je te passe les détails comment il s’est retrouvé avec un sourire un peut plus bas que sa bouche, le sang a giclé sur la femme la faisant hurler encore plus fort.
    
    C’était la sœur jumelle d’Arlette, elle m’a reconnu quand elle m’avait refusé l’entrer de son couvent, elle m’a dit avoir perdu ta trace, mais t’avoir donné l’adresse d’ici.
    
    Il a fallu que j’attende que tout ce calme pour venir surtout que j’étais avec cette femme, alors me voilà, je sais ce que tu vas me demander, hélas, ils sont morts tout les deux.
    
    Te voilà devenue madame Blanche de Forchambeau, madame et non pas Comtesse, car pour calmer le peuple nous n’avons plus le droit de porter nos titres, veux-tu devenir madame Blanche de Bellegarde, voici la bague ayant appartenu à ma mère, ma grand-mère, ...