1. Saliah, la libraire...


    Datte: 09/12/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Diluc, Source: Hds

    Ce jour là, nous étions dans le black friday, sauf qu’évidemment nous étions samedi... ayant vécu aux USA j’ai toujours du mal à voir le ce simple jour se transformer en une semaine en France....
    
    Bon j’étais dans un grand centre commercial de la région parisienne dans une chaîne de librairie par abonnement. Comme tout les clients, j’avais déjà vu sur leur catalogue le livre qui m’intéressait et je m’en saisis puis me dirigeai vers la caisse lorsqu’une grande jeune fille brune un peu typée, vêtue d’un jeans et d’un t shirt rouge s’approcha de moi et me demanda si je voulais de l’aide.
    
    Je lui répondis que non et elle me demanda ce que je cherchais, visiblement elle n’avait pas vu le livre que je tenais à la main...
    
    Plein de ce que je croyais être de l’humour, je lui dis que je cherche un endroit pour faire un tennis..
    
    Raté!
    
    La jeune femme s’effondra en larmes: je me sentis immédiatement comme un con et m’approchai d’elle. Sa chef jaillit de derrière sa caisse pour la prendre dans ses bras et elle commença à me lancer des accusations.
    
    Comme quoi j’avais mal parlé, j’avais du l’insulter, que je devrais avoir honte...
    
    Clairement je sentis immédiatement que j’étais dans la merde: entre le phénomène des me too, les accusations de sa chef, je comprit que cela allait mal finir!
    
    Mais la jeune femmes se reprit, expliqua à sa chef que cela n’avait rien à voir avec moi et se laissa entraîner dans l’arrière boutique: je suivi les deux femmes.
    
    La jeune Saliah ...
    ... expliqua alors à sa chef que son copain l’avait larguée ce matin, qu’elle était stressée, qu’elle avait peur de mal faire, tout ça: moi j’étais là, à côté des deux femmes comme un idiot, mon bouquin à la main...
    
    La chef lui dit de rentrer chez que malgré la black friday, il n’y avait pas tant que ça de monde donc qu’elle pouvait finir sa journée. La jeune femme lui dit que non car elle n’avait pas de bus alors…
    
    N‘écoutant que ma galanterie, je m’offrait à ramener la jeune, et jolie l’avais-je précisé?, Saliah chez elle.
    
    Nous nous mettons d’accord, je paie mon livre et nous sortons dans les couloirs du centre commercial pour aller à ma voiture.
    
    Un peu timidement, la jeune femme demande à me prendre la main car elle a besoin d’un contact... un peu surpris, j’accepte, après tout pourquoi pas?
    
    Sa main est fine et légère, très chaude et agréable à tenir.
    
    La tenant ainsi par la main, nous arrivons à mon véhicule et elle me donne son adresse que je rentre dans le gps. Ce n’est pas si éloigné et nous avons un petit quart d’heure de route pendant lequel Saliah m’a raconté sa vie de jeune femme marocaine libérée, que son copain lui a envoyé un sms ce matin pour lui dire qu’il l’a quittait, qu’elle en avait marre des jeunes cons qui passent leur temps à jouer à la console et qui font toujours la gueule.
    
    Ambiance...
    
    Bon, nous arrivons en bas de son immeuble et je me gare. Elle me demande si je veux boire un café avec elle et j’accepte. En fait j’espère bien un epetite ...
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