Examen
Datte: 08/12/2018,
Catégories:
fhh,
Collègues / Travail
médical,
cérébral,
intermast,
Oral
pénétratio,
double,
délire,
Humour
Auteur: Felin, Source: Revebebe
... ça ne donnera rien si lui est dans la pièce. Je ne saurais pas… Enfin, il n’y aura pas de « crise » comme vous dites.
— Oh ! Eh bien, nous avons trouvé la solution à votre problème en ce cas. Entourez-vous de mecs et finis les maux de tête !
— Ce n’est pas si simple… Vous voyez…
— Ce que je vois, s’énerve-t-elle, c’est que soudain, sous prétexte qu’un autre mâle est en lice, Monsieur V… perd tous ses moyens et n’est plus embêté par son hypothalamus. De là à penser que vous n’êtes revenu que pour nous jouer une nouvelle scène, il n’y a qu’un pas.
Elle a de bons arguments. J’insiste malgré tout car j’ai raison ! Je ne sais pas en quoi mais j’ai raison !
— Ce n’est pas tant sa présence mais le fait qu’il soit autorisé à entrer dans mes fantasmes. J’ai ma pudeur et…
— J’ai moi aussi ma pudeur, Monsieur V…, et aux dernières nouvelles, j’étais laminée par vous tous orifices ouverts sur mon propre bureau. Vous croyez que j’ai envie d’un second tour de manège ? Parce que, soyons réaliste, si Olivier nous laisse seuls, c’est encore sur moi que vous allez vider votre sac !
C’est à ce moment que Catherine entre dans la pièce avec ses cafés, son verre d’eau et un air un peu hébété. Elle n’a pas l’habitude de surprendre Madame à engueuler les patients. Elle hésite trois secondes avant de poser le plateau sur le bureau sans une parole.
— Merci, Catherine, la congédie la maîtresse des lieux.
Je me reconcentre sur ce temps. Je sens que je m’enlise et je ne suis pas ...
... venu pour perdre le peu de crédit qu’il me reste. Elle reprend avant moi :
— Et ma secrétaire ? Vous l’avez mise en boîte, elle aussi ? Ou ce n’est pas le style de votre hypothalamus ?
— Euh… Si, oui, il n’a pas de style particulier. J’ai vu des choses en effet… Ecoutez, mon problème reste entier mais je comprends que mes exigences vous paraissent complètement déplacées. Je trouverai bien quelqu’un d’autre pour m’aider.
Je dois avoir l’air sincère et désappointé car elle se radoucit. Moins de froid dans les lèvres et les yeux.
— Non, le matériel est là, on va l’utiliser maintenant. Je vais demander à Olivier de se placer dans la pièce d’à côté. Il y recevra les données en réseau tandis qu’ici, nous enregistrerons la… conversation. Nous ferons la corrélation ensuite.
Elle se relève. La blouse blanche s’ouvre sur un chemisier noir, très chic lui aussi, fermé à ras de cou. Elle doit avoir une réception ou un dîner prévu pour après. Elle revient vers les machines.
— Juste une dernière chose, dit-elle sans me regarder. Vous allez encore vous en prendre à moi ?
— Pardon ? Ah… Euh… Oui, j’en ai peur.
Elle soupire, fait la grimace.
— Très bien. On va tâcher de supporter le chapitre deux alors.
Elle a dit ça sans me regarder. Dans la négation.
On frappe à la porte. Isabelle autorise le docteur Gentil à nous rejoindre. Aussitôt, elle lui explique qu’on va procéder autrement, qu’il faut reconnecter le PC dans le vestiaire, que Monsieur V… a besoin d’un peu ...