1. De Constantine à Marseille - Jean - 2


    Datte: 07/12/2018, Catégories: hh, couleurs, hépilé, hsoumis, hdomine, miroir, strip, BDSM / Fétichisme Transexuels massage, Oral pénétratio, hgode, hsodo, Gay Auteur: Mario, Source: Revebebe

    ... que tu as.
    — En tout cas avec la perruque…
    
    Bart m’interrompt d’un geste :
    
    — Si t’as essayé une perruque de merde, tu pouvais qu’avoir un look de merde. On va aller en ville, et on va t’en choisir une, de perruque ! Une vraie ! Une chouette ! Et surtout pas une blonde ! Tu es brun, tes yeux sont bleus mais tes sourcils sont noirs, c’est une perruque brune qu’il te faut. Je crois que j’ai dans la tête ce qu’il te faut.
    — On fera comme tu décideras, Bart, tu le sais bien
    — Bien sûr que je le sais, petit blanc bien sage ! m’a-t-il répondu avec l’un de ses rares sourires en se levant. On y va tout de suite.
    
    Nous sommes allés jusqu’à Cannes en passant par la magnifique route de la côte. Nous sommes allés directement chez un ami coiffeur de Bart. Un autre grand noir baraqué, au crâne totalement rasé, entièrement vêtu de blanc, tee-shirt moulant et pantalon qui nous a reçus pieds nus dans son salon. Ils devaient bien être une dizaine, garçons et filles, occupés à coiffer les clientes. Un bon business quoi !
    
    Bart et Xavier - le nom du gars - se sont longtemps étreints. Bart m’a présenté. J’ai su qu’ils étaient amis d’enfance, et que pour des raisons assez similaires, Xavier vivait en France depuis quelques années. Bart a expliqué sans façons le pourquoi de notre visite.
    
    — Je sais pas ce que t’en penses, Xavier, moi je le vois avec une perruque à cheveux courts et noirs… tu vois, qu’il ait un look de fille qui veut s’habiller en garçon.
    — Tu veux jouer sur ...
    ... l’ambigüité, quoi ?! a demandé Xavier.
    — Exactement !
    — Qu’en pense le jeune toubab ? m’a demandé Xavier avec un sourire aussi blanc que le tee-shirt.
    — Eh bien il dit… pourquoi pas ! ai-je répondu, subjugué par la carrure et la dégaine en générale du Xavier et en lui rendant son clin d’œil
    — Ouhh, Xavier, Xavier, mon ami, je crois que tu as un ticket avec le jeune homme blanc ! a dit Bart en rigolant.
    — J’espère que le jeune homme blanc saura retrouver un jour le chemin de ma case ! a dit Xavier en forçant l’accent africain puis en éclatant de rire.
    — Voyons voir ce que nous avons ! a-t-il ajouté avec sa voix habituelle.
    
    Nous étions montés à l’étage du salon, en empruntant un élégant escalier en colimaçon. Il a passé un coup de fil à une certaine Éva qui a fait une apparition marquée quelques minutes plus tard, longue et frêle silhouette toute de noir vêtue avec les bras chargés de postiches capillaires. Bart s’était calé les fesses dans un splendide club en cuir. Xavier m’a d’abord mouillé les cheveux avec un vaporisateur, puis a habilement attaché mes cheveux avec quelques pinces. Je devinais l’expert. J’en ai essayé une vingtaine. Et chaque fois, Bart hochait négativement la tête… jusqu’à la vingt et unième :
    
    — Celle-là ! a été son verdict.
    — Tu crois ? ai-je demandé en m’observant dans la glace.
    
    En fait, c’était la plus discrète et en même temps la plus stylée.
    
    — Et toi Xavier, t’en penses quoi ? ai-je demandé.
    — Je préférais celles qui étaient plus flashy, ...
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