La pute et le troglodyte
Datte: 07/12/2018,
Catégories:
fh,
hagé,
prost,
voiture,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
Humour
Auteur: Zahi, Source: Revebebe
... néant, c’est une affaire de philosophes desquels Ali est à mille lieux. Mais justement, n’est-il pas, lui le troglodyte, cet Être-là en ce moment précis où devant un point noir, il se laisse assaillir par un instinct originel, débridé du moindre calcul mental, loin de la raison, du pressentiment, de toute déchéance, de la moindre conceptualisation d’actes ou de faits ? N’est-il pas le surhomme tant convoité ? Le salut du genre humain ? L’homo-supra-sapiens que cherchent philosophes, anthropologues du futur et autres experts des sciences cognitives et d’autres conneries. La question reste à approfondir.
Il se grouille, se redresse, campe sur un genou et une jambe en équerre, il s’appuie fermement sur les flancs de sa compagne et tente d’enfoncer d’un coup sa pine rouge et raide.
— Doucement, lui dit Ginette, vas-y doucement.
Il comprend à peine, son désir est si fort qu’il a fini par perdre sa tendresse habituelle. Il fait ce qu’il peut, force son passage sous les cris de Ginette qu’il n’écoute plus, de plus en plus fort, nonobstant la résistance du trou de cul et de ses muscles contractés. Il y va de toute ses forces, sous les cris de Ginette, s’enfonçant millimètre par millimètre jusqu’à ce qu’il butte l’aine sur les fesses écrasées qui l’empêchent d’aller plus loin. Il entreprend alors un va-et-vient sauvage, comme un assoiffé qui trouve une source d’eau, limant à chaque coup le muscle qui tarde à se dilater. Ginette est devenue blême, aucune goutte de sang ne ...
... remonte plus à sa face désormais plus blanche que neige.
— Arrête, c’est tout ce qu’elle savait encore dire, je t’en supplie, arrête.
Sa voix n’est plus celle de tout à l’heure, elle a pris du volume, et étrangement elle reste agréablement sensuelle.
— Pute de toutes les putes, c’est tout ce que tu trouves à me dire… toi… toi qui m’as allumé la queue jusqu’à ce que j’en oublie mon honneur et mes origines, à sacrifier mes enfants et ma famille… toi qui m’as monté un démon dans le corps, tu dois en souffrir, payer pour ta déliquescence… Démolisseuse de foyers, sorcière du Maroc… Je vais venger en toi les souillures du monde entier… Je vais venger en toi l’honneur de ma femme, la misère de mes semblables, la privation des déshérités, l’ignorance des analphabètes… Je vengerai en toi les bêtes rampantes et les plantes du désert, le chiendent, l’ortie et la renouée asséchée, le chacal affamé et la chauve-souris, les lézards aux langues fourchues, tout ce qui est classé dans l’éradicable, l’indigent, le surplus, le non-nécessaire, le superflu, toute la racaille qu’on veut extirper aujourd’hui avant demain… Je vengerai en toi tous ceux qui gênent et qui emmerdent… tous ceux qui, à tort ou à raison, s’estiment lésés et délaissés… Le troglodyte dans son trou, le bédouin déféquant à même le sable sur les réserves de pétroles, le chinois insatiable, le japonais lorsqu’il ne travaille pas, le beur dans sa citée, l’indien, le serbe, le grec, le portugais, toutes les victimes des ...