1. Un homme peut en cacher un autre


    Datte: 07/12/2018, Catégories: hh, hhh, hagé, hsoumis, Oral préservati, hsodo, Gay Auteur: Gustave, Source: Revebebe

    Ma femme étant retenue par son travail, j’étais allé seul un samedi après-midi visiter une exposition à Paris.
    
    La foule habituelle : des grappes de visiteurs autour de chaque œuvre. Au bout d’une demi-heure, je n’avais pas beaucoup avancé. Comme j’attendais mon tour pour m’approcher d’une toile exposée comme s’il s’agissait du Graal – en fait une toute petite croûte d’un obscur peintre de l’atelier de Courbet, je regardais autour de moi la foule de mes semblables. C’est alors que j’ai croisé le regard d’un homme qui faisait la même chose.
    
    Nous avons échangé un sourire entendu. Cela avait-il un sens de succomber au battage médiatique qui accompagne chaque exposition parisienne ?
    
    L’homme devait avoir, comme moi, la cinquantaine, peut-être un peu plus. Il était grand et de forte carrure, les cheveux ras. Sa tenue, chemise bleu clair sur pantalon beige, avait une élégance décontractée. Son expression était franche, et toute sa personne exprimait l’assurance et la puissance. Le genre d’homme qui sait ce qu’il veut et qui sait comment l’obtenir.
    
    Quelques salles plus loin, me retournant pour revoir un tableau, j’ai croisé à nouveau son regard pénétrant. Cette fois, je me suis senti un peu gêné, car j’avais la nette impression qu’il me fixait. Je lui plaisais donc ? Moi, je lui trouvais en tout cas un certain charme… J’ai chassé d’abord de mon esprit cette idée. Mais je n’ai pu m’empêcher de temps en temps de le chercher des yeux. Et presque chaque fois, je ...
    ... l’apercevais. À la pensée qu’il me suivait, je sentais mon cœur accélérer ses battements. L’inconnu se tenait cependant toujours à distance. Pendant un moment il a disparu et j’ai été presque déçu de ne plus le voir, mais dans la dernière salle, il a réapparu.
    
    Pour aller jusqu’au bout de notre petit jeu de cache-cache, je me suis dirigé vers les toilettes après lui avoir jeté un dernier regard. M’y suivrait-il ? Je le pensais. Je l’espérais. À peine m’étais-je mis devant l’urinoir qu’il est entré à son tour et a pris la place libre tout à côté de moi. Mon cœur battait la chamade. Il a ouvert sa braguette, a sorti son sexe et m’a regardé en souriant, me laissant admirer une verge circoncise de belle taille, bien épaisse. J’étais comme tétanisé. L’émotion au contraire avait fait se recroqueviller la mienne. Comme d’autres visiteurs entraient à ce moment, nous en sommes restés là, mais il était clair que ce n’était pas pour échanger des idées sur les maîtres du réalisme qu’il m’avait suivi. Et j’avais suffisamment montré l’intérêt que je lui portais pour qu’il s’enhardisse à m’aborder.
    
    À la sortie de l’exposition, il est venu vers moi, et avec beaucoup de naturel :
    
    — Je m’appelle Gabriel. Puis-je vous inviter à prendre un verre ?
    — Volontiers, lui ai-je répondu. Moi, c’est Gustave.
    — J’aime les hommes passifs et bien dociles, si cela vous va, m’a-t-il dit sans ambages.
    
    Cela me convenait. Il m’a proposé de venir chez lui. Le cœur battant, je l’ai suivi jusqu’au parking où il ...
«1234...»