1. UNE GROSSE NOUILLE NOMMEE BENOIT EP 01 : MAISON


    Datte: 03/12/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Charly Chast, Source: Hds

    ... voulais dire au total ! … Wouahhh ( essayez de relire cette phrase sans respirer trois fois de suite et vous serez presque aussi essoufflés que moi )… Je respirais bien à fond et tentais de me calmer … Je ne vous dis pas … Il était beau, j'en avais même déjà oublié le premier et déjà je bandais … '' Yo ce soir ça va être la fête ! ''.
    
    Le barman : Bonjour ! Pardon je ne vous avais pas vu … Vous désirez quelque chose ?
    
    Comment ne pas lui répondre … Oui toi, tu me suffiras, rien de plus et déjà je serais comblé pour la vie ! … C'est donc sans hésiter un instant que je lui répondait en le regardant bien droit dans les yeux, le buste relevé et la voix bien posée …
    
    Moi : Un café s'il vous plaît !
    
    Le barman : Vous n'êtes pas du coin ?
    
    Moi : J'ai vécu pendant deux ans dans le quartier. Il a beaucoup changé !
    
    Le barman : Oui la façade faisait un peu peur ! Les fenêtre étaient recouvertes d'une sorte de film plastique qui faisait faux vitrail … C'était laid …
    
    Je me souvenais moi d'un décor discret et élégant qui nous offrait une certaine intimité … Intimité que je me faisais une joie de partager un peu plus tard avec ce garçon adorable, il me souriait, et la douceur de ses yeux me transportait.
    
    Je caressais son bras, le duvet châtain était doux, sa peau aussi était douce et ses mains, il prenait soin de ses mains, peut être pas manucurées mais soignées, ses mains étaient douces. Il n'avait pas de corne et je sentais déjà la douceur de ses doigts sur ma joue, ...
    ... dans mon cou. Il faisait preuve d'une grande douceur quand il me prenait dans ses bras, mais je sentais sa force, il était musclé, et son corps était ferme et chaud. Je glissais mes mains dans son dos, sous sa chemise, il m'embrassais, ses lèvres étaient suaves, son souffle fort. Je lui rendais ses baisers, nous avions oublié les autres clients qui devaient nous regarder probablement envieux, le bar entre nous ne nous dérangeait pas et c'est seulement au bout d'un long moment que je retombais sur mon tabouret. J'avais le souffle court, je tremblais de plaisir, je frémissais de désirs ( vous avez vu combien de fois j'ai employé le mot doux ? Eh, éh, éh. C'est que je suis du genre câlin moi ! ) … Le barman revenait à mon niveau pendant tout ce temps il avait servi un client dans la salle … Il me souriait en me regardant …
    
    Le barman : Il y a longtemps que vous viviez dans le quartier ? …
    
    Il me faisait la discussion, je buvais mon café …
    
    De nouveau mon imagination vagabondait, j'allais dans la salle juste derrière, la salle réservée aux câlins … Joël m'y retrouvait, il abandonnait le bar qui s'était vidé et de nouveau je pouvais caresser sa peau, je l'avais découverte par ses bras et je remontais maintenant à ses épaules. Avec rapidité j'ouvrais chacun des boutons de sa chemise, je caressais alors son torse, le couvrais de baisers, il me serrait dans ses bras et m'enlaçais également, on s'embrassait. Nos deux corps se serraient l'un contre l'autre, la douceur d'une peau ...
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