1. L'amour dans les fourrés 4


    Datte: 03/12/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... issue. Mais plus ça dure, plus ça te plaît. Ton abricot mûrit. Tu vois, tu n’as pas crié une deuxième fois, ta petite gifle ressemblait à une caresse. Tu as envie de faire l’amour avec moi, simplement tu ne veux pas te l’avouer. Ne joue pas à la prude. Une honnête femme ouvre-t-elle sa porte juste vêtue d’un peignoir qui baille sur un corps nu ?
    
    - Tu es vraiment pitoyable. Il y a un instant tu me vénérais et maintenant je ne suis pas une honnête femme. Mets-toi d’accord avec toi-même. Retire ton doigt, c’est du viol !
    
    - Excuse mon emportement. L’amour me rend fou. Laisse-toi faire, une fois, juste une fois. Ton mari est loin, il n’en saura jamais rien. Accorde-toi un petit plaisir innocent, ça ne laisse pas de trace. Juge sur pièce. Et, si tu y prends goût, nous saurons trouver l’occasion de recommencer. Pourquoi être si farouche ?
    
    - J’aime Julien, je ne t’aime pas.
    
    - Le monde est rempli de femmes qui aiment leur mari mais qui prennent des petits suppléments avec des amants. Clinton aime Hilary et se fait sucer par Monica, Sabine aime le maire et baise avec l’adjoint, le maire aime Sabine et fornique avec Geneviève. Etcetera. Tu aimes Julien, c’est certain, ça ne doit pas t’empêcher de faire l’amour avec moi, d’y prendre du plaisir et d’en profiter pour mieux aimer ton mari, lorsque tu auras enrichi ton savoir faire. La monogamie est source d’ennui. Plus tard tu auras des regrets si tu t’entêtes à contre-courant de la société moderne.
    
    - Mieux vaut les regrets ...
    ... que les remords. Bon, ton baratin de comptoir a assez duré. Je te prie de sortir. Peut-être veux-tu te faire casser la figure par Julien ?
    
    - Voilà les menaces physiques maintenant ! Si julien en avait, il m’aurait cassé le nez cette fois-là dans la forêt, quand tu m’as demandé de t’accompagner pour ton pipi.
    
    - Je t’ai demandé d’empêcher les autres de me déranger, pas de venir m’observer. Tu es malade, mon pauvre.
    
    - Hé! Hé! C’est sûr, tu en voulais plus. Tu aurais aimé te faire embrocher.
    
    — Pauvre Sylvain, si tu prends les vessies pour des lanternes tu vas te brûler, comme disait…
    
    - Qui ? Je m’en fous. Je sais reconnaître une femme en chaleur. Comme tu es là, tu brûles d’envie, mais tu n’oses pas faire le premier pas. Eh bien, Dieu a créé Sylvain pour t’aider à oser, toi et toutes les gourdes qui confondez sentiments et sensations. Je vais t’enseigner la différence, Tu te prives par ignorance. Je t’apporte la révélation. Accepte ce cadeau du ciel, aime l’amour !
    
    - Te rends-tu compte des insanités que tu profères ? Dieu, Sylvain: le beau couple. Tu déballes tous les arguments éculés de générations de séducteurs maladroits, incapables d’inspirer un véritable amour. Tu perds ton temps avec moi.
    
    - Bien, j’ai compris, je pars. À une condition, accorde-moi un baiser d’adieu.
    
    - Et tu t’en iras ? Juré ?
    
    - Promis juré, si je mens je vais en enfer !
    
    - Idiot.Après Dieu tu sors le diable. Bon, vite ton bisou et au revoir.
    
    Un silence… des bruits de lutte… Au ...
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