1. L'orage


    Datte: 27/11/2018, Catégories: fh, Oral pénétratio, tutu, couple, Auteur: Le polisson, Source: Revebebe

    — J’ai peur…, m’as-tu soufflé, doucement.
    
    Des éclairs zèbrent le ciel et déchirent l’obscurité. Chaque coup de tonnerre te fait sursauter.
    
    — Viens…, t’ai-je dit.
    
    Tu ne t’es pas fait prier. Tu es dans mes bras. Tu me troubles. Ton souffle court, ta chaleur. Ton corps qui vit, contre le mien.
    
    Tu es restée là, immobile, la tête sur mon épaule. Je caresse ta crinière, tout doucement. L’instant est magique, pourvu que le ciel continue à distribuer éclairs et tonnerre, j’en fais mon affaire.
    
    Les mots viennent seuls, dans un souffle léger, à peine murmurés au creux de l’oreille.
    
    — Ça va, ce n’est rien… viens…
    
    Et tu te serres plus encore contre moi.
    
    Tu me regardes, de tes yeux à mes yeux il n’y a pas loin, l’intensité dépasse celle des éclairs qui continuent à éclairer la nuit. De tes lèvres à mes lèvres non plus, et je sens ton souffle quand tu me répètes que tu as peur.
    
    — Chut !
    
    Je pose mon index sur tes lèvres. Le contact m’électrise. Je fais glisser tout doucement le doigt, le laisse sur ton menton. Je m’approche, je pose mes lèvres là où mon doigt s’est brûlé à l’instant.
    
    La brûlure est tout aussi intense, et soudaine. Tu as fermé les yeux. Je happe ta lèvre supérieure, elle m’attire et charge mon corps et mon être, mon cœur bat la chamade, et je sens le tien tout contre moi.
    
    Mes mains reviennent à tes tempes, passent dans tes cheveux, passent sur tes épaules.
    
    Je me recule, je te prends par la main.
    
    — Viens !
    
    Et je t’entraîne ...
    ... dehors, sous la pluie.
    
    Une pluie drue, tiède comme l’est la pluie en été, je t’enlace à nouveau et je t’embrasse, avec fougue, nous sommes trempés, mais tu ne t’en soucies guère, et moi guère plus. Je pars à l’assaut de ton corps, je te désire tout entière. Mes caresses se font précises et pressantes, mes lèvres parcourent ton cou, je descends pour assouvir ma faim et me repaître de toi.
    
    Tu frissonnes. Je fais sauter un à un les pressions de ta robe, je descends au rythme de ta robe qui s’ouvre et me dévoile de nouveaux trésors.
    
    Mes lèvres viennent sécher ta gorge, s’arrêtent quand un tissu fin vient en contre de mon désir. Je passe mes mains dans ton dos pour m’affranchir de ce rempart, pour continuer ma progression sur ton corps aussi avide que mes lèvres de ce contact. Tu ne te dérobes pas, tu facilites mon passage, je descends les bretelles de ta robe pour ôter le superflu, que tu saisis et jettes négligemment à nos pieds.
    
    Je m’enivre de ton corps, mes lèvres descendent vers le centre du monde, vers le nombril qui accueille en son fond ma langue mutine. Ton souffle court et rauque m’encourage, me donne envie de me dépasser, de t’emmener là où tu n’es probablement jamais allée, là où je ne suis probablement jamais allé non plus.
    
    Tu frissonnes encore, tu veux rentrer. La pluie qui ruisselle sur ton corps découvert me donne des idées encore plus folles, je te prends dans mes bras et te porte à l’intérieur.
    
    Je finis de te dévêtir, doucement, je t’enroule dans un ...
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