Les bienfaits de la maturité
Datte: 26/11/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Micky, Source: Hds
Adia et Sophia bronzaient nues sur une plage de l'Atlantique à quelques dizaines de kilomètres de leur domicile. Agées toutes les deux de trente ans, collègues et amies, la première divorcée, la seconde célibataire, elles avaient découvert les plaisirs du naturisme sur une plage voisine en franchissant la barrière symbolique séparant les "textiles" des "nudistes". Elles avaient constaté, épatées, la liberté qui régnait chez les "sans maillot" dont la plupart auraient pu être leurs propres parents. Nadia avait proposé à Sophia de faire l'expérience et elle n'avait plus jamais foulé le sable de la plage voisine surpeuplée de braillards alors qu'ici, le calme régnait entre gens de bonne compagnie, indifférents à leurs disgrâces corporelles ou aux atteintes de l'âge. Elles avaient aussi goûté le plaisir ineffable de se baigner à poil et ne voyaient pas sans déplaisir quelques regards de quadragénaires s'attarder sur leur flatteuse anatomie, sans pour autant les importuner, bien que les hommes seuls furent ici nettement plus nombreux que les femmes seules, les couples représentant néanmoins la large majorité des plagistes.
Nadia, grande et mince, et Sophia, petite aux formes pleines, se trouvaient moins moches depuis qu'elles fréquentaient les naturistes. Et c'était déjà une victoire pour ces deux grandes blessées de la vie en couple, déçues par les hommes mais toujours, quoi qu'elles en disent, à la recherche du compagnon idéal. Leur libido était même stimulée par cet ...
... environnement nu et elles ressentaient de plus en plus le besoin de sexe. C'est pourquoi n'avaient-elles pas fait trop de manières certains petits matins, après une nuit en boite, pour entrer dans le lit de quelques jeunes mâles en rut qui, à défaut de satisfaire leur romantisme, assouvissaient plus ou moins (c'était selon) leurs besoins physiologiques tout en leur offrant un gîte pour la nuit, elles qui ne disposaient que d'une simple tente de camping sur un terrain surpeuplé.
C'est donc dans ce contexte qu'un bel après-midi sur la plage, elles découvrirent une femme d'âge mûr s'installer seule à quelques mètres d'elle, sans parasol malgré sa peau blanche. Nadia la considéra avec attention. Cette femme, avec cette coiffure un peu démodée, courte et en hauteur, lui disait quelque chose. Mais oui, c'était bien elle...
- Je crois que c'est madame F, mon ancienne prof de français, souffla-t-elle à Sophia. On l'aimait bien car elle sortait totalement des codes des prof. Elle parlait cru et vrai. Elle détonnait. Cela dit, si on m'avait dit à l'époque qu'elle serait là, à poil, à côté de moi... Je pense qu'elle doit être à la retraite, elle doit bien avoir soixante ans.
- Elle ne les fait pas, répartit Sophia. Son corps est pas mal conservé et elle n'a pas beaucoup de cheveux blancs. Tu as vu son pubis ? Il est drôlement fourni. Elle se fiche pas mal de se raser, pas comme nous...
- Oui, au moins elle ne souffre pas... Bon, qu'est-ce que je fais ? Je vais la voir ?
- Bien ...