1. Carole


    Datte: 26/11/2018, Catégories: fh, inconnu, préservati, pénétratio, fsodo, fouetfesse, Auteur: Resonance, Source: Revebebe

    L’inconnue attendait, appuyée contre le mur, près de la machine à café d’une cafétéria.
    
    J’étais dans la file d’attente, mon jeton à la main. Elle semblait attendre quelqu’un, un rendez-vous. Sa pose paraissait décontractée, mais son corps trop figé trahissait une tension. Ses yeux étaient mobiles, en éveil, passant d’un homme à l’autre. Lorsqu’elle me regarda à mon tour, j’étais déjà en alerte, et je soutins son regard. Elle ne détourna pas les yeux, et ce que je crus y lire était quelque chose comme « pourquoi pas ? ».
    
    Je fis une croix sur mon café, m’approchai en souriant et lui demandais si elle attendait quelqu’un. Elle eut une infime seconde d’hésitation.
    
    — Peut-être plus maintenant…
    
    Elle ne souriait pas. Elle s’était redressée, se détachant du mur, et semblait plus crispée que jamais.
    
    Elle avait la trentaine, un visage régulier, mais dont les traits marqués étaient soulignés par sa nervosité. Son attrait provenait d’un flot de cheveux châtains bouclés, et d’un corps harmonieux, ses formes étant soulignées par un jean serré. Elle ne portait aucun bijou, même pas une bague ou une alliance, et plus curieusement n’avait pas de sac à main.
    
    Il y eut un bref silence pendant que je cherchais quelle suite donner, comment interpréter le dit et le non-dit. Elle dût lire dans mes pensées, et décida de gagner du temps.
    
    — Je n’ai pas énormément de temps, où vous voulez.
    
    Elle se tenait toute proche de moi, prête à partir, attendant ma décision.
    
    C’était ...
    ... aussi simple que cela… Je lui indiquai la porte de la main, avant de sortir et de me diriger vers ma voiture. Elle me suivit sans un mot et monta à côté de moi.
    
    Je n’avais pas beaucoup de temps, moi non plus. J’étais théoriquement à la fin de ma pause déjeuner. Je ne pouvais l’emmener chez moi – trop loin et trop risqué. Je n’étais pas enthousiaste à l’idée d’utiliser un hôtel, et j’avais aussi l’intuition qu’elle recherchait quelque chose de moins banal.
    
    Je me rappelai alors l’immeuble que mon entreprise occupait encore l’année d’avant. Nous avions déménagé, mais nous y avions toujours un local en location, qui servait à stocker des archives et des meubles en excédent, et j’en avais l’accès. Le bâtiment lui-même avait souffert de gros dégâts à la suite de fuites dans le toit, et la plupart des entreprises occupantes l’avaient fui. Il y avait donc peu de chance d’y rencontrer quelqu’un que je connaissais.
    
    Je conduisis jusque-là, me garai sur le parking vide. L’inconnue me suivit sans un mot jusqu’à la porte. Elle était toujours silencieuse, comme concentrée sur quelque chose - l’anticipation des événements à venir ? Je remarquai pourtant que sa nervosité semblait s’être dissipée durant le bref trajet. Son corps souple, enfin détendu, et sa démarche trahissaient maintenant une sensualité qui provoqua chez moi une forte poussée d’hormones… C’était mon tour d’être sous tension, une tension fort agréable.
    
    Le badge d’accès du bâtiment fonctionna sans problème, à mon ...
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