1. Trahisons, ou le Retour de la Grande (4)


    Datte: 25/11/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: simson3, Source: Xstory

    ... Maîtresse, et j’ai reconsidéré ma réponse à votre offre de mariage.
    
    L’être intérieur de la grande aux cheveux courts et bleus connut un imperceptible tressaillement. Elle avala avec difficulté, puis :
    
    — Tu... tu accepterais finalement d’être ma femme ? C’est évident que par cette stratégie tu veux t’assurer de ne plus retourner en bas ! se reprit-elle en mettant l’autre à l’épreuve.
    
    — Aucunement, répondit d’aplomb Sophie. Je crois simplement que ce serait mieux ainsi... pour nous deux, compléta-t-elle sur un ton plus doux.
    
    Evnika s’approcha de sa captive presque nue qui, arborant de grands yeux piteux, dégageait de fortes odeurs corporelles, le vêtement souillé, le collier poisseux de transpiration au cou. Elle posa doucement une main sur sa joue fraîche, caressant au passage une rousse chevelure empesée par les pleurs. Son regard constata les traits tirés ainsi que l’abondante présence de traces de larmes séchées sur son visage. L’état pathétique de la jeune créa alors une fissure dans la carapace emprisonnant le cœur de la Grande.
    
    — Tu seras ma femme, Sophie, et ma soumise. Tu partageras mon lit et mon pouvoir. J’extrairai de toi ce que tu possèdes et dont je fais ma quête depuis si longtemps. Je sucerai hors de toi ce qui te rend heureuse et me l’approprierai. Es-tu prête à un tel engagement ? Il sera sans retour.
    
    — Oui, Maîtresse, je le suis, laissa tomber la jeune fille.
    
    — Très bien, alors.
    
    Se tournant vers trois de ses esclaves, Evnika donna ...
    ... ses ordres :
    
    — Préparez-la pour la noce !
    
    Sophie se fit introduire par Lucie, Andréanne et Corinne dans une somptueuse salle d’eau où un bain prénuptial l’attendait. Se faisant discrètement entendre, une douce mélodie classique jouée au violon ajoutait à l’aspect feutré des lieux. Libérée de son collier et de sa culotte brésilienne qu’une esclave se chargea d’aller porter au lavage, la jeune rouquine prit place avec un sourire de satisfaction dans une eau chaude et mousseuse.
    
    — Vous avez été très courageuse d’accepter l’offre de mariage, Madame, s’exprima Lucie en frottant doucement le dos de sa future maîtresse qui, les yeux fermés, se laissait bercer par les touchers délicats dont elle faisait l’objet.
    
    — Tu trouves ? demanda l’autre.
    
    — Absolument, Madame. Une vraie dominatrice ne prend femme qu’une seule fois dans sa vie. Il s’agit d’un événement très solennel et sans retour. Et, si vous me permettez, sachez que nous toutes, ses soumises, seront très heureuses de vous servir.
    
    Sophie rouvrit les yeux. Elle commençait à peine à réaliser les conséquences de ce oui qu’elle venait d’adresser à sa future femme.
    
    — Nous sommes toutes persuadées que vous influencerez les rapports entre Evnika et nous toutes. Nous comptons sur vous pour atténuer..., disons..., certaines de ses ardeurs.
    
    — Les ardeurs ? demanda celle qui appréciait de plus en plus ses ablutions.
    
    — Disons qu’elle abuse quelquefois de son emprise sur nous. Elle devient très brutale à l’occasion ...
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