Des vacances bouillantes (8)
Datte: 23/11/2018,
Catégories:
Hétéro
Auteur: santiano33, Source: Xstory
... Louise beaucoup plus souvent.
Quatre mois plus tard, mon paternel a décidé de refaire sa vie et à ma grande surprise, celle qu’il a choisie est Béatrice. L’ancienne femme de son frère, nul doute que cette dernière sera une bonne aimante, et surtout fidèle. Mais je viens de penser, si les deux adultes se mettent en couple, cela veut dire que je vais vivre sous le même toit que Louise.
Au bout de deux ans de relation, Rodolphe a demandé Béatrice en mariage. Les membres de la famille sont heureux d’apprendre cette nouvelle. La cérémonie se passe à merveille à l’église et à la mairie. Je suis juste émerveillé par la tenue de demoiselle d’honneur de ma cousine. Elle est resplendissante.
Les festivités se passent à merveille, nous dansons et chantons dans la salle des fêtes. Quand soudain un bémol se produit, on ne sait pas comment il a été mis au courant, mais Gérard a fait son irruption dans la salle. Je m’empresse d’aller à sa rencontre afin de l’éjecter de la fête. Il me bouscule, me prend de haut, mais c’était sans compter sur les autres membres de la famille qui ont fait de même. Il rebrousse chemin, insulte tout le monde, puis repart avec un air menaçant. Je me demande s’il ne serait pas judicieux d’appeler la gendarmerie au cas où.
Ces derniers nous promettent de faire quelques rondes afin d’éviter les problèmes. La fête reprend son cours, mon père et Béatrice me remercient pour ma réactivité, me demandent si tout va bien, ma cousine fait de même puis nous ...
... dansons de nouveau.
Au bout de deux heures, je commence à ressentir les premiers effets de la fatigue. Je m’assois sur une chaise. Louise me rejoint et discute avec moi. Je n’arrête pas de regarder la porte d’entrée avec une mauvaise sensation. Mon oncle apparaît de nouveau complètement éméché. Il recommence ses insultes, je m’oppose de nouveau à lui, mais cette fois-ci, il me menace avec un pistolet. Le silence est pesant dans la salle. Mon cœur bat la chamade par la peur.
Il tire une première fois en l’air, j’essaye de le bousculer, mais il me tend l’arme sur le visage. Les convives se protègent comme ils peuvent dans la pièce, et moi, je tremble des jambes. Sa fille tente de le calmer, mais rien n’y fait. Il lui tend le pistolet aussi.
Derrière lui, des lumières bleues font leur apparition, il s’agit du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie. Le PSIG autrement appelé. Ces derniers demandent à mon oncle de lâcher son arme, mais rien n’y fait. Sa haine contre mon père le rend hystérique. Pourtant, il est le seul fautif de ce qui se passe. À ces mots, il me menace de nouveau, et me demande de la fermer.
Je demande à ma cousine de rejoindre les autres convives, mon père apparaît derrière moi. L’échange de paroles est vif, les reproches sont nombreux. L’un des gendarmes a réussi à s’infiltrer dans l’entrée de la salle. Il se retourne pour lui demander de quitter les lieux. Avec mon paternel, on prend la décision de le désarmer.
Le pistolet tombe ...