1. Une petite pause...


    Datte: 21/11/2018, Catégories: fh, boitenuit, danser, pénétratio, conte, Auteur: SmallBab, Source: Revebebe

    La musique bat son plein dans la pièce surchauffée. Tout un tas de corps inconnus me frôlent, m’attirent et me repoussent, tour à tour. Les yeux complètement clos, je profite de ce moment, savourant la chaleur qui se dégage de mon corps et de ceux de mes voisins. Le rythme de la musique, lent et sensuel à la fois, m’embarque. Je suis en transe et, les bras au-dessus de la tête, je me laisse aller. Je ressens chaque pulsation, chaque frôlement, chaque souffle contre ma peau et m’en nourris pour me libérer…
    
    Je sens une main me glisser dans le dos alors qu’une épaule se plaque contre une des miennes. La musique nous rapproche. Je ne fais pas attention à qui passe un bras autour de ma taille et m’entraîne dans une danse lascive. Je ne sens que ses hanches plaquées contre mes fesses et décide de faire abstraction du plaisir évident que prend l’homme à se frotter contre moi. Je suis bien et c’est tout ce qui compte. Me déhanchant de plus belle contre lui, je pose mes mains sur les siennes quand elles deviennent un peu plus entreprenantes, montant sur mon débardeur humide de transpiration vers ma poitrine. Il comprend le message et redescend ses doigts au niveau de ma taille pour continuer le roulement de son bassin contre mes fesses.
    
    Pendant encore quelques minutes, je profite de son déhanchement avant qu’il ne m’abandonne et qu’une voix féminine se fraye un chemin à mon cerveau. C’est mon amie qui me prévient qu’elle va s’installer à notre table. J’ouvre alors les yeux pour ...
    ... lui faire signe que j’ai compris et reprends mes mouvements. Un dos se colle au mien et, un grand sourire sur mes lèvres, je me frotte contre lui. Je m’amuse, je m’éclate. La musique fait bouillonner mon sang. Puis, je me retrouve à nouveau seule, uniquement bousculée par le trop-plein de corps sur cette piste trop petite. La luminosité est quasi inexistante, je ne vois les visages qui m’entourent que par intermittence, quand un faisceau de lumière les éclaire. Puis la pénombre retombe et je la complète en fermant à nouveau les yeux.
    
    Je ne saurais dire combien de temps s’écoule avant qu’un torse ne s’abatte dans mon dos, qu’un souffle se fasse sentir contre ma nuque et ne me fasse frissonner. L’odeur qui se dégage de ce corps derrière moi est envoûtante. Sa chaleur m’entoure et je ralentis mes mouvements saccadés alors que la musique change à nouveau de rythme… De rapide, il passe de nouveau à lent. Les accords profondément érotiques de la musique me plongent dans un état d’excitation soudain. Et le corps dans mon dos ne fait rien pour me calmer. Cet homme a beau ne pas me toucher réellement, je le ressens partout contre moi. L’air qui sort de sa bouche pour s’échouer sur ma nuque semble suffisant à me faire tourner la tête. Et malgré ma curiosité, je reste dos à lui, les yeux clos, savourant. Juste savourant…
    
    Enfin, il pose une de ses mains sur ma taille découverte, mon haut ayant remonté et laissé une bande de peau apparaître entre celui-ci et la ceinture de ma jupe ...
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