1. Virginie


    Datte: 20/11/2018, Catégories: ff, fbi, jeunes, extracon, voisins, grosseins, dispute, intermast, Oral init, Humour initff, Auteur: Skratsch, Source: Revebebe

    ... manger ? Ça va changer quoi ?
    — Regarde encore cette pièce.
    
    Je fis de nouveau le tour de la pièce du regard et souris, comprenant où elle voulait en venir.
    
    — Que des filles qui savent se débrouiller sans mecs, confirma Virginie. Ils sont même tellement absents que le premier à entrer dans cette pièce se sentirait exclu direct. De quoi calmer les fantasmes de la plupart des pervers amateurs, je pense pas que son obsession y survivra.
    — Virginie, t’es géniale ! m’exclamais-je en me jetant dans ses bras.
    
    Avant même de comprendre ce que je faisais, je déposais un baiser sur sa joue. Nous nous figeâmes instantanément et sommes restées immobiles quelques secondes. Ou quelques siècles, je ne sais plus. Je ne sentais plus que sa respiration lente qui faisait remonter sa poitrine et la collait à la mienne, à travers les épaisseurs de tissus et de laine que nous portions, et la peau nue de son visage sous mes lèvres. Je rompis brusquement le contact, reculant de quelques pas.
    
    — T’es sûre de vouloir le garder, ton mec ?
    
    Je sentis une note d’espoir derrière sa tentative d’humour, si mal placée d’ailleurs qu’on ne pouvait se tromper sur le sérieux de la question. Elle était presque aussi rouge que son pull, et je pense que je ne devais pas être très différente à ce moment-là.
    
    — Je crois que c’est mieux comme ça, répondis-je d’un ton mal assuré.
    
    Le silence s’installa entre nous.
    
    — À ce soir, alors, finit-elle par dire.
    — À ce soir, répondis-je en lui tournant ...
    ... le dos, de plus en plus confuse.
    — Attends, tu oublies quelque chose !
    
    Je me retournais et la vis me tendre le string que j’avais dû lâcher à un moment donné.
    
    — En tout cas, ton mec te trompe avec des filles qui ont des sales goûts. Le rose, c’est vraiment à gerber.
    
    Dès que Fabien rentra à la maison, je lui fis part de l’invitation de Virginie. Il sembla aussi surpris par la nouvelle que par mon enthousiasme, mais dut se contenter de penser qu’on avait arrêté nos chamailleries de filles, et surtout que c’était l’occasion rêvée de se rapprocher de la petite voisine blonde à forte poitrine sur laquelle il fantasmait depuis pas mal de temps déjà. Peut-être même a-t-il envisagé l’éventualité d’un plan à trois. Durant lequel, évidement, il aurait été le centre des attentions des deux demoiselles à son service.
    
    Vous l’aurez compris, il ne fut pas très dur à convaincre.
    
    Nous avons tous deux attendu le soir avec impatience, chacun pour ses propres raisons, et nous sommes présentés chez Virginie avec un quart d’heure d’avance. Lorsque je frappais à sa porte, j’entendis un bruit de course qui laissait supposer sa propre impatience, puis elle s’empressa de déverrouiller la porte. Apparemment, elle ne tenait pas à ce que quelqu’un entre de la même manière que je l’avais moi-même fait dans l’après-midi. La porte s’ouvrit d’un coup et elle me sauta dans les bras pour me faire la bise. C’était rapide et baveux, et j’avoue avoir été surprise, si ce n’est effrayée, par cette ...
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