Police polissonne (62)
Datte: 19/11/2018,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Pikatchu, Source: Xstory
... as enfreint ta règle numéro deux.
— C’est vrai, mais là, il y a urgence et quand j’ai envie de baiser, je n’ai plus de règles ; aujourd’hui, c’est le cas, et ce soir, t’as intérêt d’assurer.
— Sauf que tu as fait un scandale pour ne pas rouler cette nuit parce que tu étais fatiguée.
— L’un n’empêche pas l’autre, tu verras demain matin ; une bonne baise suivie d’une bonne nuit et je pète la forme.
— Alors dans ce cas nous allons commencer par aller manger, je t’offre le restaurant, et après je serai tout à toi.
— Parfait ! Alors allons-y ; j’ai faim.
Une fois bien séchés, ils se rhabillent et se dirigent vers un restaurant de bord de mer ; le patron les accueille chaleureusement et les oriente vers une table les « pieds dans le sable ». Sur la terrasse sont disposées des chauffes-terrasses à gaz que le patron allume immédiatement, une douce chaleur envahit les lieux ; Sonia sent l’air frais lui caresser la minette. Mike qui est assis en face d’elle en appelant le serveur lui propose un apéritif du pays ; Sonia accepte de prendre un verre de malaga. Tout en regardant la carte qui propose quelques plans typiques comme : la salade de Malaga, la porta antequerana, ou le Pescaito frito ; Mike lui dit :
— Sonia, je sais que tu ne veux rien dire sur toi, mais comme nous allons être ensemble pendant un certain temps ; je voudrais savoir comment tu as fait pour apprendre à conduire, à te battre et à être aussi déterminée, car je dois avouer que tu es ...
... particulièrement agressive dans tout ce que tu fais ?
— C’est comme ça ...
— Oui, mais tu peux me le dire, tu sais moi aussi je fais ce boulot par nécessité et j’ai le sentiment que toi aussi.
Elle réfléchit un moment pour essayer de trouver un moyen de lui répondre, car elle doit le mettre totalement en confiance pour qu’il l’amène là où elle veut. Cette arrestation est devenue au fil du temps une véritable obsession ; alors, pour ne pas éveiller les soupçons, elle décide de se faire une vie imaginaire.
— C’est vrai que je l’avais dit, mais comme tu me parais franc et correct, alors je vais t’en dire un peu. Petite, j’ai toujours été un véritable garçon manqué, casse coup au possible, toujours à me battre à l’école et j’en passe. Je me suis fait virer de tous les collèges de Marseille, mon père m’a mis en maison de redressement, car je tapais tout le monde à la maison. Le directeur de l’internat m’a virée, et à treize ans, mon père m’a fait entrer dans une école militaire en me disant qu’ils me casseraient ; j’ai réussi à rentrer dans le rang comme ils disaient. Mais à vingt et un ans, j’ai cassé la gueule à un officier, je suis passée au tribunal militaire et ils m’ont fait une proposition : soit j’allais en taule, soit je partais ; je suis partie. Pour la conduite, j’ai rencontré un mec qui fait du rallye, il m’a emmenée une fois et ça m’a plu ; et si tu veux tout savoir, je me suis payé l’Audi sur un coup de tête. Quand je me suis retrouvée dans la merde, mon pote m’a dit ...