Le miroir aux alouettes - Histoires de Sexe

Le miroir aux alouettes

... bientôt, elle s’habitua à la lente régularité de ses assauts, et commença même à se détendre.

– Tu vois… chuchota-t-il. C’est mieux comme ça… laisse-moi faire…

Marie ne pensait plus à rien. Elle se laissait envelopper par ce corps chaud, ferme, qui roulait sur le sien, la couvrant de sa transpiration. Une douce odeur de musc se détachait de son corps nu. Ses cuisses cognaient, musclées, contre ses fesses à demi soulevées. La douleur était déjà partie.

Lentement, elle prenait plaisir à la présence de ce long dard. Elle restait tranquille, immobile, et Maxime en profita pour la pénétrer un peu plus profondément. Marie embrassa discrètement l’épaule nue, odorante, de Maxime, qui se trouvait tout près de son visage. Les doigts du jeune homme tenaient fermement ses hanches, tandis que ses reins poussaient plus fort entre les cuisses minces de Marie.

– Je t’aime Max… balbutia-t-elle, peu à peu envahie de délice.

Malgré son plaisir, Marie, encore inexpérimentée, demeurait passive, le corps secoué dans le matelas par les mouvements impulsifs de Maxime. Elle s’habituait, petit à petit, et sa bouche entrouverte laissait passer des soupirs attentifs et retenus, comme si elle guettait le moment où l’orgasme finirait par tomber sur elle.

Mais Maxime s’impatientait. Elle le sentait prêt à exploser. Il s’arrêtait par moments pour reprendre son souffle et l’embrasser profondément, sa langue collée à la sienne. Une sorte de tension impatiente montait en elle à ces ...

... moments-là, et d’un coup de reins, elle pressait Maxime de continuer sa besogne excitante.

Ses cuisses s’ouvraient en grand, son ventre allait à la rencontre des reins furieux de Maxime. Sans qu’elle s’en aperçoive, le rythme s’était accéléré. Maxime la pénétrait à grands coups de boutoir frénétiques.

Sensible à la puissance de ses assauts, son ventre accueillait positivement cet accès de rage sexuelle. Le plaisir la laissait moite à l’intérieur, et haletante. Elle tenta de bouger pour intensifier cette sensation délicieuse.

Maxime l’embrassa presque douloureusement, soufflant des râles saccadés dans sa figure échauffée par l’exercice.

– Oooh… gémit Marie sans plus se retenir. Humm…. Ooohh… Je t’aime… je t’aime…

La tension et le plaisir semblaient monter dans le corps excité de Marie. Elle ferma les yeux et se laissa aller, sentant que quelque chose allait se passer bientôt. Mais elle n’eut pas le temps d’expérimenter ce quelque chose… Dans un dernier élan, Maxime la pénétra si fort qu’elle poussa un cri, et il jouit dans un grand gémissement heureux.

Marie se sentit déçue et frustrée. Son corps crispé se détendit et elle retomba immobile sur le matelas, la respiration sifflante, tandis que Maxime reculait son long sexe à demi dégonflé, se retirait d’elle, et se laissait rouler à côté d’elle, cherchant lui aussi sa respiration.

– C’était super… murmura-t-il. Oh, Marie, j’espère que tu as aimé autant que moi. Humm, quel plaisir…

Elle ne répondit rien, le corps en ...