53.2 Le beau moniteur, le bomécano et d’autres garçons.
Datte: 19/11/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... au contraire, dois-je me réjouir de cette vision même si elle cache en partie, tout en laissant délicieusement deviner son torse de statue de dieu grec ?
La question ultime étant : comment résister à cette furieuse envie d'aller le lui arracher moi-même ?
Surtout lorsque le regard tombe sur cette casquette noire elle aussi, posée à l’envers sur sa tête, avec cette mèche de cheveux qui dépasse, coincée dans l’ouverture arrière, au-dessus de la petite sangle de réglage… ou bien quand on regarde ses lunettes noires « bogoss style »… ou lorsque le regard se pose, caresse cette barbe brune et drue que je sais si douce, et qui semble encore avoir poussé par rapport à l’autre nuit… ou, in fine, lorsqu’on laisse le regard glisses le long de ce short vert militaire tombant en-dessous de ses genoux, tout en laissant dépasser ses mollets poilus… tout comme sont poilus ses avant-bras…
En une fraction de seconde, ma rétine et mon esprit s’imprègnent de cette image de beau garçon puissant et doux… je pose mon regard sur Thibault et c’est comme lorsque, quelques années plus tard, on appuiera avec le bout du doigt sur une icône d’écran de smartphone… je lance l’application « Thibault » et je revis instantanément le bonheur de mélanger mon corps au sien, mon plaisir au sien, de me sentir dans ses bras, de sentir ses bisous, de l’embrasser, de mélanger nos langues, de le sentir dans mes bras, de me sentir bien…
« Salut Nico ! » il me lance, tout en affichant son plus beau ...
... sourire, en me voyant traverser la rue pour le rejoindre. Un sourire capable de dissiper une très grande partie mon malaise.
C’est idiot, mais le sexe, change la perception des relations.
Le bomécano ôte ses lunettes, dévoilant ses beaux yeux qui tendent plutôt au vert aujourd’hui, les accroche à son débardeur ; il se penche ensuite vers moi et me claque une bonne bise, tout comme il vient de le faire en quittant ses collègues de travail ; ça fait plaisir de voir qu’il se comporte avec moi exactement comme avec ses potes, même si on a couché ensemble.
Thibault a l’air un peu surpris de me voir débarquer, comme s’il y avait aussi de son côté un petit malaise, pourtant il a l’air heureux de me retrouver.
Le contact avec cette barbe douce me fait à chaque fois un effet de dingue…
« Salut Thibault… » j’arrive à lui lancer à mon tour, le cœur enfin un peu plus léger.
« Comment vas-tu, Nico ? ».
« Plutôt bien, et toi ? ».
« Cool… je me disais justement qu’il fallait que je t’appelle pour prendre un verre… ».
« Je marchais le long du canal, alors j’ai pensé passer te voir ».
« T’as bien fait ».
« On va au même endroit que la dernière fois ? » je me renseigne.
« Ecoute, Nico… si tu veux, on peut aller chez moi… j’ai besoin de prendre une douche, et on sera plus tranquilles… ».
Je ne m’attendais pas à cette proposition, je suis un peu désarçonné… mais c’est fait si gentiment que je ne peux pas refuser.
Et puis, c’est vrai, j’ai envie d’être au calme ...